Au Québec le fisc réclame 31 mille dollars d’impôts immobiliers à l’épouse du « pasteur » Mukendi

Revenu Québec a inscrit une hypothèque légale sur sa résidence de Cap-Rouge. Les déboires financiers de l’épouse du pasteur en fuite Paul Mukendi se poursuivent alors que l’Agence du Revenu Québec réclame plus de 31 000$ en impôts non payés.

Revenu Québec a inscrit une hypothèque légale de 31 353,22$ sur la maison de Carmen Mukendi située au 1065 de la rue Thomas-Fromont dans le secteur Cap-Rouge.

L’Agence mentionne que Mme Mukendi doit ce montant à l’État en vertu de la loi sur l’impôt des particuliers pour l’année 2020.

Mme Mukendi a fait l’acquisition de cette maison pour la somme de 625 000$ en 2020.

Pas une première

Le créancier principal, Immeubles des Grands Bourgs, a inscrit l’automne dernier un préavis d’exercice pour prise en paiement pour une dette de 468 750$ sur la résidence.

En 2019, le couple avait été expulsé de sa maison de Beauport en raison de ses problèmes similaires.

Le mari de Mme Mukendi, Paul, ancien pasteur du Centre évangélique Parole de Vie à Québec, avait déclaré faillite en 2018 en raison de dettes de 559 274$. De 2012 à 2016 il avait déclaré un revenu moyen de 12 1717$.

Paul Mukendi
CAPTURE D’ÉCRAN
Paul Mukendi
Agresseur sexuel

Paul Mukendi est davantage connu pour ses condamnations en matière de crime sexuel et pour avoir fui la justice québécoise en se réfugiant en République démocratique du Congo en août.

Il avait d’abord été condamné en 2020 à huit ans de prison pour agression sexuelle sur une mineure. En son absence, il avait reçu une peine supplémentaire de deux ans pour une autre agression en décembre dernier.

Carmen Mukendi avait été arrêtée par le SPVQ une première fois le 8 septembre dernier. Il lui était reproché d’avoir fait des commentaires sur Facebook sur une présumée victime de son mari malgré une ordonnance de non-publication.

Mme Mukendi avait été relâchée sous promesse de comparaître, mais arrêtée à nouveau le mois suivant.

Le SPVQ avait été informé qu’elle était en possession de billets d’avion pour se rendre à Paris le 14 octobre en compagnie de son enfant de 14 mois et craignait qu’elle tente de se soustraire à la justice.

Le 6 décembre, Carmen Mukendi a comparu avec trois autres fidèles du Centre évangélique Parole de Vie; Cedric Malayi, Stéphanie Milliard et Pierrick Tardif.

Ils ont tous été accusés d’avoir harcelé une présumée victime du pasteur Mukendi, transgressant ainsi une ordonnance de la cour.

Source: journaldequebec.com

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