La Corée du nord profite de la guerre en Ukraine, pour faire une série de test sans attirer les attentions, les priorités étant visiblement ailleurs pour les Etats-Unis et leurs alliés occidentaux. Contrer le grand retour en influence mondiale de la Russie, par tous les moyens, même en piétinant les pseudo « fondamentaux » des sociétés occidentales. Un vœux « immoral » et « illégitime » qui s’avère pour l’heure un échec retentissant.
La Corée du Nord a donc affirmé avoir testé pour la première fois un nouveau type de missile balistique intercontinental (ICBM).
L’objet, nommé Hwasong-17, s’est retrouvé dans la mer à 170 kilomètres à l’ouest du Japon.
Il s’agit du premier test avec un soi-disant ICBM depuis 2017, et avec une portée plus longue que celle que la Corée du Nord a montrée précédemment.
Pour la Corée du Nord, montrer qu’elle avait des missiles à propulsion nucléaire qui pouvaient atteindre les États-Unis était le principal objectif du programme d’armement nucléaire nord-coréen.
Le pouvoir de Kim Jong-un pense que cela dissuadera d’autres pays d’attaquer la Corée du Nord.
Le missile tiré ce matin a pris environ 71 minutes et a atteint une altitude de 6000 kilomètres, a indiqué l’agence de presse d’Etat nord-coréenne.
Ces chiffres correspondent aux données partagées par les Sud-Coréens et les Japonais.
Le projectile a parcouru une distance d’environ 1 100 kilomètres à vol d’oiseau. C’est plus loin et plus haut que tous les autres tests de missiles de la Corée du Nord.
En 2017, la fusée Hwasong-15 avait volé 53 minutes à une altitude d’environ 4475 kilomètres et avait une autonomie de 950 kilomètres.
La question est de savoir s’il s’agit vraiment d’un nouveau type de missile : la Corée du Sud n’écarte pas qu’il s’agisse d’un Hwasong-15 avec des propulseurs et une tête modifiés, lui permettant de voler plus longtemps, plus haut et plus loin.
Avec agences
Commentaires Facebook