L’État français traite les Russes de tous les noms en Ukraine, mais reste lui-même depuis plusieurs décennies en conflit avec les nationalistes Corses.
L’Espagne connait les mêmes réalités avec la région de la Catalogne, dont plusieurs responsables politiques aujourd’hui condamnés à de lourdes peines par la justice espagnole se sont exilés au sein même de l’Union européenne. Certains, ironie du sort, sont exilés à Bruxelles, présentée pourtant par les fanatiques de l’Union européenne comme la capitale de toutes les libertés en Europe.
En Irlande catholique, on vous dira en grande majorité qu’on ne veut plus de l’occupant anglais au nord.
Pareil pour les Écossais qui veulent leur indépendance vis-à-vis de 10 Downing Street à Londres. Entre l’Angleterre et l’Ecosse c’est des siècles de guerres avec des millions de morts.
En Corse «L’heure est à l’hommage et au recueillement»
En Corse, la France se prépare peut-être à faire face au pire, après l’annonce hier de la mort du nationaliste corse Yvan Colonna, après plusieurs semaines dans le coma.
Un calme lourd règne depuis ce lundi 21 mars sur toute l’île où l’on en veut terriblement à l’État français, traité d’assassin par le narratif local depuis plusieurs générations.
Yvan Colonna est a rendu l’âme lundi 21 mars dans un hôpital marseillais, des suites de son agression le 2 mars à la prison d’Arles par un ancien djihadiste français d’origine camerounaise, ancien combattant en Afghanistan. Plusieurs demandes de transfèrement du prisonnier sur son île natale de Corse, introduites par sa famille, n’ont jamais ému l’Etat français.
Colonna purgeait une peine de réclusion à la perpétuité pour l’assassinat du préfet Claude Érignac le 6 février 1998 à Ajaccio.
Julien Pétroux
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