La Coupe d’Afrique des nations, qui se déroule depuis le 9 janvier au Cameroun, est une occasion pour notre pays, la Côte d’Ivoire, d’affirmer sa place de choix dans le concert des nations du continent. Les Éléphants ont la chance d’évoluer dans un pays qui les aime et qui les considère comme sa deuxième équipe, après les Lions Indomptables.
Dans les rues des capitales politique (Yaoundé) et économique (Douala), tout le monde rêve de voir une finale Cameroun-Côte d’Ivoire. Cette solidarité d’un frère vient renforcer la cohésion retrouvée au sommet du sport ivoirien.
Comme pour conjurer le mauvais sort, le patron du sport ivoirien, le ministre Danho Paulin, avait dissipé tout ce qui paraissait comme brouille ou embrouille autour du sport-roi national. Même s’il est vrai qu’il existe encore quelques tensions entre des clubs et le Comité de normalisation de la Fédération ivoirienne de football (Fif), celle avec le Comité d’organisation de la 34e édition de la Can en Côte d’Ivoire est devenue un vieux souvenir.
Au Cameroun, en tout cas, pendant que François Amichia y était encore, les deux personnalités du sport ivoirien travaillaient la main dans la main. Il fallait les voir dans les couloirs de l’hôtel Hilton-Yaoundé marcher ensemble, discuter avec les premiers responsables de la Confédération africaine de football (Caf).
Avec eux autour de la table, le ministre Danho Paulin; le président du CoCan ivoirien, François Albert Amichia; une représentante du Comité de normalisation Fif et l’ambassadeur Jacques Anouma, conseiller spécial principal du président de la Caf et du CoCan ivoirien.
Pour prouver que nous sommes loin d’un cirque, deux jours après, lors de l’ouverture du village Can des Éléphants à Douala (Bonapriso), le ministre Danho Paulin avait encore à ses côtés François Albert Amichia. Il a invité ce dernier à exposer devant la presse locale et internationale comment la Côte d’Ivoire s’apprête à accueillir la 34e édition de la Coupe d’Afrique des nations.
C’est cette Côte d’Ivoire solidaire, solide et belle lorsque ses filles et fils se réunissent qui a ôté de la voie qui mène à la Caf, tout ce qui paraissait comme obstacle autour de l’organisation de la Can 2023.
Ce flou artistique qui encombrait la voie du CoCan piloté par le maire de Treichville. « Nous devons faire en sorte qu’avec les autorités de la faîtière continentale, nous soyons sur la même longueur d’onde », avait confié le ministre des Sports au départ d’Abidjan.
Cette paix retrouvée autour de l’organisation de la Can en Côte d’Ivoire permet surtout de préparer sereinement l’installation en février, à Abidjan, d’un bureau de la Caf .
Par Paul Bagnini
Fratmat
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