Face à la multiplication des fake news et des théories du complot, les autorités ivoiriennes veulent modifier le cadre juridique de la presse et de la communication audiovisuelle.
Influenceurs, blogueurs et cyber-activistes craignent pour leur liberté d’expression.
Entre flou artistique et procès d’intention, les rhéteurs en chef de la Côte d’Ivoire se toisent. D’un côté du ring, la langue de bois et les précautions diplomatiques des responsables de la régulation communicationnelle. De l’autre, la posture des « garnements » des nouvelles communications numériques.
En jeu : l’encadrement renforcé de cette faune bigarrée composée de blogueurs incisifs, d’influenceurs branchés et d’activistes connectés. Droit dans ses bottes, le gouvernement a adopté, le 9 mars en conseil des ministres, deux projets de loi qui concernent les acteurs de la communication.
… Alors qu’un flou entoure l’application concrète de ces mesures, lesdits sons de cloche se font déjà entendre du côté de blogueurs, d’activistes et d’influenceurs qui tiennent à l’indépendance que leur conférait jusqu’alors le réseau des réseaux. Les prolixes professionnels de Facebook ou de Youtube craignent de se voir appliquer brutalement et strictement les règles éthiques et déontologiques des professions journalistiques.
Jeune-Afrique
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