Le cas de M’bahiakro, réputée grande région productrice de légumes, de bananes, de manioc et d’ignames.
Les prix des denrées alimentaires et principalement des légumes ont connu une flambée sur le marché, à M’Bahiakro, a constaté l’AIP. Cette hausse des prix serait liée à la rareté de ces légumes sur le marché.
Une ménagère, Yao Ahou venue faire son marché affirme qu’il est difficile de trouver des aubergines et du piment. Les quelques vendeuses qui en possèdent vendent cher. Le petit tas d’aubergines qui était vendu à 100 F est passé à 500 f maintenir et le tas de piments de 100 f est insignifiant, a-t-telle ajouté.
Les commerçantes justifient cette augmentation par la longue absence de pluie qui a asséché les cultures. Elles affirment que pour approvisionner le marché en légumes, elles sont obligées de parcourir de longues distances pour se rendre dans des villages très éloignés de Daoukro.
Les populations notamment les fonctionnaires de la ville déplorent cette situation, faisant remarquer que leurs salaires ne couvrent finalement que les dépenses alimentaires des familles surtout avec les récentes augmentations des prix des denrées de première nécessité.
Le gouvernement dans sa volonté d’alléger les souffrances des populations a pris des mesures pour contrer cette inflation.
Il s’agit notamment du plafonnement sur une période de trois mois des prix de l’huile de palme raffinée, du sucre, du lait, du riz, de la tomate concentrée, de la viande de bœuf et des pâtes alimentaires. Il est également question de l’élargissement de la liste des produits de grande consommation et services, dont les prix sont réglementés. le pays entend également soumettre à autorisation les exportations de produits vivriers de grande consommation, tels la banane plantain, le manioc et ses dérivés, l’igname ainsi que le riz local.
AIP
djmzb/ik/ask
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