Convaincu de la contribution essentielle des femmes à la construction du pays, le gouvernement, par des actions concrètes, lève les contraintes qui freinent leur autonomisation.
Déjà en 1946, treize (13) jeunes filles figuraient parmi « les Compagnons de l’aventure 46 » envoyés en France, à la conquête du savoir. Dès les années 1960, le pays a entrepris la construction de lycées de jeunes filles qui comptent au nombre des établissements d’excellence. Et depuis, les Ivoiriennes n’ont eu de cesse de montrer leur détermination à participer au développement de leur pays. Cette ambition a toujours été soutenue par les actions menées par le gouvernement pour créer un environnement favorable.
Ainsi, en plus de l’éducation qui leur offre une égalité de chance, la Côte d’Ivoire s’est résolument engagée en faveur de la promotion des droits de la femme. À cet effet, l’État de Côte d’Ivoire a mis en place un cadre législatif, réglementaire et juridique et a ratifié de nombreux instruments internationaux.
Il s’agit, entre autres, de l’adhésion à la Déclaration de Beijing en 1995, de la ratification de la convention sur l’élimination de toutes formes de discriminations à l’égard des femmes la même année.
Sur le plan national, des lois ont été votées pour lutter contre les mauvaises pratiques qui portent atteinte à l’intégrité physique des femmes, notamment la loi n°98-757 du 23 décembre 1998, portant répression des mutilations génitales féminines.
La protection des femmes va être renforcée avec la ratification de la Charte africaine des droits de l’Homme et des peuples avec son protocole facultatif relatif aux droits de la femme ratifié en 2012.
Le gouvernement a aussi donné la possibilité aux jeunes filles de faire leur entrée à l’Ecole Militaire Préparatoire et Technique (EMPT) de Bingerville pour la rentrée 2013-2014.
Peu après pour la rentrée 2015-2016, la Gendarmerie nationale, cette force d’élite restée longtemps fermée à l’intégration de la gent féminine, reçoit sa première promotion de femmes.
La Loi fondamentale du 08 novembre 2016 marque une avancée historique et déterminante. La Constitution ivoirienne consacre l’égalité homme-femme, protège la femme et la petite fille contre toutes formes de violences. Cette loi assure également la promotion de la femme dans les assemblées élues et la parité dans les administrations publiques et privées.
La conjugaison de ces efforts et de nombreux acquis permet à des millions de femmes et de jeunes filles de réaliser leur plein potentiel.
Leur présence est de plus en plus visible et marquée dans tous les secteurs d’activités. Dans la sphère politique, le monde scientifique et universitaire, l’entrepreneuriat, dans les grands commandements… Leur apport au capital humain est indéniable.
Et le Compendium des Compétences Féminines de Côte d’Ivoire (COCOFCI) témoigne des progrès réalisés. Cette plateforme numérique pour la valorisation de la compétence féminine dans toute sa diversité compte des milliers de Curriculums vitae (CV) de haut niveau.
Lancé il y a dix ans, le Compendium des compétences féminines a permis de répertorier 15 000 curriculums vitae de gros calibre. Des compétences multiples et diverses. Dix ans après, les responsables s’apprêtent à créer une nouvelle plateforme pour recenser 5 millions de CV. Des femmes à mettre en ordre de bataille pour le développement harmonieux du pays.
Les jeunes femmes ont des ambitions et affichent leurs compétences. Les Ivoiriennes peuvent donner des ailes à leurs rêves car avant elles, des pionnières ont tracé de beaux sillons.
Les parcours de Henriette Dagri-Diabaté (Universitaire et Historienne de haut vol), Ramata Ly-Bakayoko (première Ivoirienne admise à l’Académie française des sciences d’Outre-mer), Akissi Kouamé (première femme Général dans l’armée) et Elie Kambilé-Palé (première femme Inspecteur général de la Police nationale) … inspireront encore de nombreuses générations d’Ivoiriennes.
CICG
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