Lu pour vous
Des combats ont lieu à Kiev vendredi matin, ont rapporté des journalistes présents dans la capitale ukrainienne. Selon l’Agence France-Presse, des échanges de tirs et des explosions ont été entendus dans le quartier d’Obolonsky, tandis que plusieurs détonations sourdes étaient aussi entendues depuis le centre-ville.
Le ministère ukrainien de la défense a indiqué sur sa page Facebook qu’il s’agissait d’une opération de sabotage des forces russes menée par un commando de soldats en reconnaissance. Dans ce même message, le ministère ukrainien demande aux civils du quartier de prendre les armes.
Plus tard, l’état-major de l’armée ukrainienne a affirmé sur sa page Facebook que les troupes russes approchaient de la capitale depuis le nord-est et l’est.
L’équilibrisme de la Chine, alliée de la Russie, appelant « les deux parties » au dialogue n’aura pas duré longtemps. Jeudi, lors d’un entretien téléphonique avec son homologue russe, Sergueï Lavrov, Wang Yi, le ministre des affaires étrangères chinois, a déclaré que, même si Pékin « a toujours respecté la souveraineté et l’intégrité territoriale de tous les pays, nous avons aussi vu que la question ukrainienne a sa propre histoire, unique et compliquée ». Il a ajouté : « Nous comprenons les préoccupations de sécurité légitimes de la Russie. » Le même jour, lors de sa conférence de presse quotidienne, sa porte-parole, Hua Chunying, a refusé de parler d’« invasion ».
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La Suisse a décidé, jeudi, de ne pas s’aligner sur les sanctions occidentales prises contre la Russie, mais prendra les mesures nécessaires pour éviter d’être utilisée comme base de contournement par Moscou.
« Pour des raisons de neutralité », la Suisse, après l’annexion de la Crimée en 2014, n’avait pas repris directement les sanctions prises à l’époque par l’Union européenne (UE) contre la Russie, a rappelé le président suisse, Ignazio Cassis, lors d’une conférence de presse. En revanche, le Conseil fédéral (gouvernement) avait « édicté une ordonnance visant à empêcher le contournement des sanctions de l’UE via la Suisse », a-t-il précisé.
Dès mercredi, Hua Chunying avait clairement fait porter sur les Etats-Unis la responsabilité de la crise ukrainienne, les accusant de « verser de l’huile sur le feu ». Sans surprise, Pékin a également critiqué les premières sanctions prises par les Occidentaux contre la Russie.
Source: Lemonde.fr LIVE EN COURS
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