A 16 mois de la grand’messe du football continental, l’opinion continue de s’interroger sur l’avancée des travaux pour accueillir cet important événement à Yamoussoukro, une des villes choisie pour abriter les phases de poule de ce championnat.
Le dernier passage en Côte d’Ivoire du Secrétaire Général de la CAF et de sa délégation en rajoute à cette grande interrogation ; eux qui ont royalement ignoré, dans le cadre de la visite des villes devant abriter cette compétition internationale, Yamoussoukro. Est-ce à dire que tout va bien dans la capitale politique dans le cadre des préparatifs de la CAN ? Ou une réelle volonté de faire de Yamoussoukro la grande oubliée ?
Quand on sait que la CAF a récemment dénoncé la non-conformité du stade de Yamoussoukro aux normes internationales aux fins d’accueillir des matches officiels, il est fort à craindre pour les réceptifs hôteliers, les routes, la fourniture en électricité et en eau, la desserte de la couverture réseau internet parce que tout est lié pour la réussite de ce rendez-vous sportif dans la capitale politique ivoirienne.
Pour en avoir le cœur net et être véritablement situé sur l’avancement des travaux, nous avons fait une incursion dans la ville. Malheureusement, toutes nos tentatives pour joindre madame la présidente de la commission Hébergement et Restauration du COCAN ont été vaines.
Néanmoins, nous avons pu observer que Yamoussoukro a fait sa cure de jouvence avec la voirie. Toutes les principales rues de la ville qui mènent au stade en construction ont été réhabilitées.
Mais au niveau de l’hébergement, c’est la grande inconnue. Les principaux hôtels de l’Etat, les plus grands de la ville, en l’occurrence l’hôtel Président et l’hôtel des Parlementaires, qui attendaient leur rénovation pour accueillir les officiels et les pays hôtes à cette CAN continuent toujours de croupir dans leur même état. Il nous est revenu que les travaux de rénovation de ces hôtels qui avaient été annoncés à grande pompe sont restés depuis lettre morte.
Sous le couvert de l’anonymat, certains résidents ont manifesté leur mécontentement de voir Yamoussoukro dans cette sorte d’inertie à quelques mois de cette compétition internationale. «La CAN est une occasion de vendre une meilleure image de la Côte d’Ivoire à travers la ville de Yamoussoukro. C’est pourquoi nous exhortons les autorités compétentes à redonner fière allure à notre cité». Pour un autre résident, «l’hôtel Président qui est la vitrine de Yamoussoukro doit être entièrement et complètement rénové pour accueillir nos illustres hôtes lors de la prochaine CAN». Et un autre de renchérir : «Yamoussoukro ne doit pas être la grande oubliée dans cette CAN. Si la ville a été choisie, il faut que les autorités mettent tous les moyens à disposition pour ne pas qu’on ait honte ; faute d’infrastructures adaptées pour cet événement de taille ».
L’organisation de la CAN dans des conditions optimales requiert que Yamoussoukro soit aux normes à tout point de vue : sportif, hôtelier, médical…Tous les travaux mis en berne pour des raisons quelconques doivent être remis en route. La mise à niveau des hôtels dans la capitale politique devra constituer une priorité pour le COCAN parce qu’apparemment, Yamoussoukro baigne dans un semi coma à quelques mois de la CAN
NSE, une correspondance particulière
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