Nana Akufo-Addo tire à boulets rouges sur les agences de notation financière internationales
A la tribune de l’Union africaine (UA) lors du 35e sommet ordinaire tenu le week-end dernier en Ethiopie, le président ghanéen Nana Akufo-Addo a dénoncé « l’autre revers » des agences de notations financières internationales face aux pays africains.
Ces agences de notations, selon le chef d’Etat du Ghana, ont parfois affecté le coût des emprunts et l’accès aux marchés internationaux des capitaux.
« Nous devons nous prémunir contre l’étranglement consécutif et continu des agences de notation qui a affecté le coût et l’accès aux marchés de capitaux pour les pays africains. Elles ont, pendant cette période de covid-19, entraîné le déclassement (…)
Le Ghana noté désormais Caa1, au même niveau que le Burkina Faso (Moody’s)
La note souveraine du Ghana tombe de B3 à Caa1 avec une perspective négative dans l’échelle de Moody’s. Le pays de Nana Akufo Addo, deuxième économie de la CEDEAO, est désormais au même niveau de risque que le Burkina Faso d’après putsch, lui aussi dégradé de B3 à Caa1. La dette du Ghana était de 80% du PIB à la fin 2021. Moody’s estime que les paiements d’intérêts absorberont plus de la moitié des recettes du Ghana à moyen terme, ce qui est exceptionnellement élevé par rapport à ses pairs au même niveau de notation. Compte tenu du revenu moyen encore faible (…).
Avec FinancialAfrik
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