BNP Paribas annonce ce mardi 8 février, les meilleurs résultats annuels depuis sa création, effaçant en 2021 les stigmates de la crise sanitaire grâce au dynamisme de sa banque de détail et de ses activités de financement et d’investissement dynamiques malgré la crise.
La plus grande banque de France a réalisé un bénéfice net de 9,488 milliards d’euros en 2021, en forte hausse par rapport à 2020 (+ 34,3 %) et à 2019 (+ 16,1 %), selon le communiqué de ses résultats trimestriels. « BNP Paribas réalise une très bonne performance en 2021 », juge son directeur général, Jean-Laurent Bonnafé, cité dans le communiqué.
Première grande banque française à publier ses résultats pour l’année dernière, BNP Paribas a rapporté un produit net bancaire, équivalent du chiffre d’affaires pour le secteur, de 46,2 milliards d’euros, soit 4,4 % de plus qu’en 2020 et 3,7 % de plus qu’en 2019.
Les résultats du quatrième trimestre seul sont cependant en léger retrait par rapport aux deux précédents : 2,3 milliards de bénéfices nets, contre 2,5 milliards le trimestre précédent, et 2,9 milliards d’avril à juin. Ils restent néanmoins près de 45 % supérieurs à ceux du dernier trimestre 2020. C’est aussi sans compter le fruit de la vente de sa filiale américaine Bank of the West pour la coquette somme de 16,3 milliards de dollars (14,3 milliards d’euros). Annoncée le 20 décembre, elle ne sera finalisée qu’à la fin de cette année.
« Progression soutenue des revenus »
L’activité domestic markets (« marché intérieur »), qui inclut la banque de détail en France et en zone euro (Italie, Belgique, Luxembourg), a vu son produit net bancaire croître de 5,2 %, particulièrement soutenue par la France et certains métiers, comme la filiale de leasing automobile Arval.
Les métiers de financement et d’investissement enregistrent de leur côté « une progression soutenue des revenus ». La banque, qui possède également le service de compte bancaire Nickel, disponible uniquement chez les buralistes, voit ce segment « poursuivre son développement en France, avec près de 2,4 millions de comptes ouverts » depuis sa création.
Le ratio de fonds propres « durs » (CET1, des capitaux destinés à parer à d’éventuels chocs) atteint 12,9 %, bien au-dessus du minimum réglementaire. Enfin, le coût du risque, c’est-à-dire les sommes provisionnées pour faire face aux éventuels impayés sur les crédits consentis, a diminué l’an dernier de près de 50 % pour passer au-dessous de 3 milliards d’euros.
Avec Le Monde/AFP
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