Voici déjà 100 jours que nous avons créé, à notre congrès constitutif, le PPA-CI qui est une idée pour la transformation de la Côte d’Ivoire, pour le combat de la Côte d’Ivoire.
Ce pays est notre pays et il faut qu’on lutte pour qu’il soit le meilleur pays possible.
Alors les périls sont nombreux. Il y a le péril de la non-démocratie. Nous voyons aujourd’hui, dans la sous-région, la résurgence des coups d’Etats mais à l’intérieur même du pays, en dehors de la résurgence des coups d’Etat, nous voyons des façons de gouverner qui ne conviennent pas au plus grand nombre. Or, un Gouvernement n’est légitime, n’est crédible que quand il travaille pour le plus grand nombre. Au moment où les grecs ont créé le concept de la démocratie, il signifiait et il signifie encore le gouvernement du peuple, le pouvoir du peuple. Il y en a qui ont donné plusieurs sens, le gouvernement du peuple, pour le peuple, par le peuple mais c’est pour la population.
C’est pour le plus grand nombre qu’il faut qu’un pouvoir travaille. On n’est pas assuré de réussir à chaque fois mais on doit faire ce travail pour le plus grand nombre.
Confisquer les biens du peuple pour un petit groupe, c’est contre ça que nous nous battons.
Confisquer les idées du peuple pour un petit groupe, c’est contre ça que nous nous battons.
Nous nous battons pour que le plus grand nombre, ceux qui sont dans les quartiers périphériques, Yopougon, Abobo, Port-Bouët, Koumassi, Treichville mais aussi ceux qui sont à la campagne, dans les villages, dans les villes éloignées. Pour qu’ils aient droit à la parole, au pain et à l’eau. Voilà pourquoi nous sommes toujours en mouvement. Voilà pourquoi nous sommes continuellement persécutés mais que nous continuons toujours le combat parce qu’il n’y a pas plus grand combat que celui-là.
Alors nous avons mis sur les fonds baptismaux le PPA-CI, ça fait aujourd’hui 100 jours.
Je voudrais remercier tous ceux qui ont cru en l’idée, tous ceux qui ont cru dans le combat, tous ceux qui ont cru que ce combat mérite d’être mené et qui sont venus. Et donc, il faut les remercier, les encourager, leur dire que toute lutte est âpre, elle est ardue mais c’est parce que des gens ont lutté avant nous que nous sommes là. Il faut que nous luttions pour que des gens soient là après nous.
Voilà le sens que je voudrais donner à ces 100 jours. Me réjouir que déjà, à 100 jours, des ivoiriens rassemblés ont décidé de continuer le combat.
PPA-CI Communication
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