La plateforme de lutte contre la cybercriminalité (PLCC) traite en moyenne 4 500 à 5 000 plaintes par an, a relevé le directeur de l’Informatique et des Traces technologiques (DITT) au ministère de l’Intérieur et de la Sécurité, colonel Moussa Guelpétchin Ouattara.
Il a donné cette information, le mardi 21 décembre 2021, au cours de « Tout Savoir Sur », cadre d’échanges hebdomadaire entre des journalistes, des acteurs de la société civile et une autorité de l’administration publique, initié par le Centre d’information et de communication gouvernementale (CICG).
« La plateforme de lutte contre la cybercriminalité (PLCC) traite entre 4 500 à 5 000 plaintes par an. Ces plaintes sont généralement à 50% résolues. C’est un ratio de résolution très important quand on le compare aux services de police de par le monde », a déclaré colonel Moussa Guelpétchin Ouattara.
Dressant le bilan des actions de la PLCC, le directeur de la DITT a indiqué que cette structure a pris en charge 5 000 affaires en 2021 contre 150 en 2011. Pour le volet sensibilisation, ce sont 25 000 élèves et étudiants qui sont sensibilisés par an sur les méfaits de la cybercriminalité.
De même, la PLCC organise des rencontres avec la société civile, notamment avec les leaders communautaires et religieux.
Il a annoncé le déploiement des services de la PLCC à Yamoussoukro et à Korhogo dans les six mois à venir.
Il a également souhaité une coopération approfondie avec les groupes internet et l’augmentation des ressources humaines de la PLCC.
Colonel Moussa Guelpétchin Ouattara a fait savoir qu’il y a en Côte d’Ivoire cinq grandes infractions en matière de cybercriminalité. Soulignant que ce phénomène induit des préjudices moraux et financiers considérables. Il a lancé un appel à l’endroit des victimes afin qu’ils sortent du virtuel pour saisir la police.
Créée en 2011, la PLCC est au contact des citoyens victimes d’actes de cybercriminalité et de crime technologique. Elle reçoit des plaintes, enquête et fait des interpellations.
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