« La fabrique de la ville aux professionnels ». C’est le thème de la huitième édition de Archibat, le salon de l’architecture et du bâtiment qui se tient à Abidjan, la capitale économique ivoirienne.
A l’instar des grandes agglomérations africaines, les villes ivoiriennes et particulièrement Abidjan, la capitale économique, n’échappent pas aux phénomènes des bidonvilles et des constructions anarchiques. Pour mettre fin à cette crise du logement, les architectes, professionnels du cadre bâti, ont décidé d’ouvrir le débat afin d’aider le gouvernement dans la mise en place d’une politique d’urbanisation à même d’améliorer le cadre de vie des populations. A l’ouverture de la huitième édition de Archibat, le salon de l’architecture et du bâtiment qui se tient en ce moment à Abidjan et dont le thème central est « La fabrication de la ville aux professionnels », ils ont donné le ton.
« Les architectes de Côte d’Ivoire veulent innover en prouvant que nous sommes capables de nous moderniser de comprendre le développement, la transformation et la mutation de notre cadre de vie et de nos cités », a d’emblée indiqué le président du Conseil national de l’Ordre des architectes de Côte d’Ivoire (CNOA), Joseph Amon.
Cet appel semble avoir été entendu puisque le ministre de la Construction, du Logement et de l’Urbanisme a quasiment abondé dans le même sens. « Nous voulons des constructions bien faites et durables. Les populations doivent comprendre que dans le souci de préserver leur vie, leur intégrité physique, il faut confier tous les projets du domaine à des professionnels », a expliqué Koné Bruno (photo). Avant de relever que la loi sur la construction en milieu urbain qui fait obligation d’avoir recours à l’expertise d’un architecte pour tout projet de construction sera vulgarisée auprès de la population par des contrôles renforcés avec l’installation de brigades de construction dans les villes de l’intérieur du pays.
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