L’année 2023 devra être celle de la compétitivité et de l’efficacité pour les entreprises opérant dans le secteur de l’énergie en Côte d’Ivoire. Elles seront soumises, en effet, à des audits obligatoires d’après une décision de l’Etat prise par arrêté ministériel du 25 novembre 2020 portant conditions d’assujettissement des établissements consommateurs d’énergie à l’audit énergétique obligatoire et périodique.
Dans ce lot, sont concernées les entreprises des secteurs tertiaire, industriel et du transport. Une information donnée par Jean Baptiste Dotia, ingénieur énergéticien, directeur des opérations de Smart Energy, filiale du groupe Eranove et Cie. C’était au Salon de l’énergie et du développement durable, qui a eu lieu cette semaine, sous le thème : « Les solutions énergétiques décentralisées, une alternative durable et peu coûteuse pour la vulgarisation de l’électricité en Afrique de l’ouest ».
D’après le conférencier, le niveau d’accès à l’électricité est de 68% en Côte d’Ivoire, un pourcentage qui devrait atteindre 98% de taux d’accès à l’électricité en 2025. Une performance accélérée par le programme d’électricité pour tous qui a permis l’accès à l’électricité en moins de 5 ans, de 1,2 million d’habitants.
Avec une puissance installée de près de 2 230 mégawatts, la Côte d’Ivoire couvre entièrement sa demande intérieure et dégage un excédent d’environ 10 % qu’elle exporte dans la sous-région, d’après les données de la Banque mondiale datée de juillet 2020. Alors qu’en 2013, seuls 34 % de la population avait accès à l’électricité, la crise post-électorale ayant provoqué une chute de 40 %, et près de 94 % des Ivoiriens sont raccordés au réseau et les abonnés les plus précaires bénéficient d’un tarif social, précise la même source.
Photo: Adama Toungara, ancien ministre de l’Énergie et du Pétrole, cité récemment dans les pandora papers pour ses comptes off-shore dans le négoce de produits gaziers et pétroliers.
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