NEW YORK, USA, le 12 Octobre 2021,-/African Media Agency (AMA)/-Être une fille aujourd’hui, c’est faire partie d’une génération numérique. Depuis les adolescentes participant aux camps de codage en Afrique jusqu’aux membres de l’équipe de robotique des filles afghanes qui montrent combien la promotion du droit des filles à l’éducation est forte, les filles ont prouvé qu’elles sont tout à fait prêtes à prendre la tête du mouvement en faveur de la transformation numérique.
Toutefois, pour parvenir à un tel résultat, nous devons tenir compte des diverses réalités numériques auxquelles les filles sont confrontées et des façons dont ces réalités peuvent aggraver la fracture entre les sexes en matière de connectivité, de compétences et de sécurité en ligne. À l’échelle mondiale, 2,2 milliards de personnes de moins de 25 ans n’ont pas accès à l’Internet chez elles, les filles étant plus susceptibles d’en être privées. Par ailleurs, celles pour lesquelles l’accès est possible sont trop souvent confrontées à la cyberviolence ; dans une enquête récente menée auprès de 14 000 filles dans 31 pays, plus de la moitié (58 pour cent) d’entre elles ont déclaré qu’elles avaient été harcelées et victimes de violence en ligne. Dans les pays à revenu intermédiaire et élevé, seulement 14 pour cent des filles les plus performantes en sciences ou en mathématiques s’attendaient à travailler éventuellement dans les sciences et l’ingénierie, contre 26 pour cent des garçons les plus performants. Ces réalités sont plus aiguës pour les filles qui ne disposent pas d’un accès à l’Internet ou à l’électricité, ainsi que pour celles qui vivent dans des situations de conflit ou de crise qui compromettent leur droit à l’éducation et leur accès à des technologies habilitantes.
Nous ne pouvons pas nous permettre de laisser les filles hors de la transformation numérique. Non seulement l’inclusion numérique et l’alphabétisation ouvrent de nouvelles voies pour l’apprentissage et la rémunération des filles, mais la technologie est un facteur crucial du changement que les filles impriment déjà partout dans le monde, notamment en matière d’égalité des sexes, d’action climatique et de justice sociale. C’est pourquoi la grande diversité de voix des filles a été essentielle dans l’élaboration du Plan d’accélération mondial pour l’égalité des sexes qu’ONU Femmes et ses partenaires ont lancé dans le cadre du Forum Génération Égalité (FGE). Les adolescentes ont collaboré étroitement avec des leaders de la société civile, des gouvernements, des sociétés et des acteurs du changement du monde entier dans le cadre du Plan quinquennal, qui comprend les engagements visant à établir une vision audacieuse de la façon de combler la fracture numérique entre les sexes. Leur engagement et leur plaidoyer continus dans la Coalition d’action sur la technologie et l’innovation pour l’égalité des sexes seront essentiels pour son succès.
ONU Femmes continuera de placer les filles au cœur de la révolution numérique en appuyant les initiatives comprenant l’accès numérique et le développement des compétences numériques ; les investissements dans les technologies et l’innovation féministes créant un impact social ; de nouveaux partenariats pour construire des écosystèmes innovants inclusifs, transformateurs et responsables ; et la conception de nouveaux outils – facilités par la technologie – pour prévenir et éliminer la violence et la discrimination en ligne. Nous continuerons à insister sur le fait que le droit des filles à l’éducation, y compris dans les domaines des TIC et des STIM, n’est pas négociable.
En cette Journée internationale de la fille, travaillons ensemble pour nous assurer que les filles sont connectées, soutenues et autonomisées, afin que nous codirigions le cheminement vers la transformation numérique.
Distribué par African Media Agency (AMA) pour ONU Femmes.
Source : African Media Agency (AMA)
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