« Pandora papers/Éléphant Déchaîné »: Vers un imbroglio judiciaire, Assalé Tiémoko fustige son journaliste

« Je me battrai contre ceux qui veulent construire leur gloire au détriment de mon entreprise »

Après avoir saisi l’Avocat du journal et informé l’Autorité Nationale de la Presse (ANP),
Nous publierons dans quelques instants sur le site internet du journal www.lelephant-dechaine.ci, un rapport circonstancié et les pièces afférentes à cette affaire.

Pour le reste, la justice s’occupera de tous ceux qui nous accusent des pires crimes sans aucun fondement et sans aucune preuve.

Je ne laisserai personne détruire une entreprise que j’ai battie au prix de mille sacrifiques pour des raisons que je ne sais pas.

Aucun journaliste de l’éléphant déchaîné n’a mené une enquête pendant deux ans, dans le cadre de ICIJ, c’est totalement faux.

Le siège basé à Washington, transmet aux rédactions partenaires, des documents obtenus auprès de lanceurs d’alerte et qui concerne leurs pays. Et la redaction partenaire qui reçoit ces pièces, fait simplement une enquête locale pour verifier les informations concernant les personnes localement indexées.

Aucun journaliste dans une rédaction partenaire ne travaille sur 12 millions de documents, mais uniquement sur cinq ou 10 documents qui lui sont transférés par le siège.

C’est pas le Consortium qui emploie les journalistes des rédactions partenaires et ces journalistes sont soumis à leur hiérarchie et une rédaction partenaire peut refuser de publier des documents s’ils ne sont pas probants. Aucune rédaction n’a signé une obligation de publier avec le consortium, chaque rédaction garde son indépendance éditoriale.

Mais comme le crime n’est jamais parfait, la vérité éclatera et la photo jointe, qui est la Une du journal « Le Nouveau Réveil » daté du samedi 11 septembre 2021 à la suite de ma rencontre officielle avec le Premier ministre de Côte d’Ivoire, pour le compte de L’UVICOCI (Union des villes et communes de Côte d’Ivoire « , détruit un certain mensonge qui a été distillé dans l’opinion.

Ce mensonge qui a consisté à dire que Assalé Tiemoko aurait rencontré le Premier ministre en secret, dans le dos de son journaliste.

J’ai rencontré le Premier Ministre en ma qualité de président du Comité Ad’Hoc pour le plaidoyer sur le contrôle financier auprès du gouvernement de Côte d’Ivoire.

C’est au nom de l’ensemble des maires de Côte d’Ivoire et porteur d’un courrier du ministre Danho Paulin, président de l’UVICOCI, que j’ai rencontré le Premier ministre le 9 septembre 2021.

Cette rencontre a fait l’objet d’une note officielle publiée sur la plateforme des maires de Côte d’Ivoire par le Directeur général de L’UVICOCI.

Que j’ai profité de cette occasion pour interroger le premier ministre sur une enquête de mon journal, cela n’est constitutif d’aucun crime professionnel.

Je suis le fondateur et le premier journaliste d’investigation de l’éléphant déchaîné. Et je peux intervenir dans n’importe quelle enquête menée par un de mes journalistes sans que cela provoque une rébellion de se journaliste.

J’ai tous les droits sur mon entreprise, j’en suis le seul actionnaire.

Je ne connaîs pas une seule entreprise de presse au monde où le patron n’a pas un droit de regard sur les enquêtes menées par ses journalistes sous sa responsabilité.

Où le patron n’a pas le droit de refuser la publication d’un article parce qu’une information n’a pas fait l’objet de recoupement, où le patron n’a pas le droit de donner des instructions à l’un de ses employés sans que ce dernier n’enregistre la conversation pour un but que nul ne sait.

Quel propriétaire de société peut accepter un tel comportement de la part de son employé ?

Tous les patrons de presse de Côte d’Ivoire et du monde ont ce droit et ils peuvent décider sans que cela ne crée une rébellion de la part d’un journaliste qui est un employé soumis au règlement intérieur de l’entreprise intégrant la loyauté envers son employeur.

J’assume ce que j’ai pris comme décision et je ne me laisserai pas distraire dans mon engagement d’élu à apporter des changements à mon pays et à trouver des solutions aux problèmes des Ivoiriens les plus vulnérables économiquemement.

Je vois qu’une certaine catégorie d’individus, transit d’aigreur et de frustrations politiques, depuis hier, sont aux anges, ils ont le scandale du siècle et ne savent plus sous quel angle l’aborder. Tout ça ne me détournera pas des projets que je porte pour mon pays.

En 2013-2014, j’ai été interrogé pendant 9 heures à la brigade de recherche de la gendarmerie après avoir publié un document impliquant le ministère de la défense, lequel prétendait que le journal n’avait pas approché le ministre pour recouper l’information avant publication.

Le directeur de la publication et moi n’avons été sauvés qu’en apportant la preuve que nous avions respecté toutes les règles élémentaires avant la publication, que nous avions recoupé l’information et vérifié le contenu du document avant sa publication. Il s’agissait d’une lettre confidentielle adressér au ministre de la défense par le ministre de l’économie et des finances. On a pris trois mois pour enquêter sur le contenu de ce document avant de le publier. Si on n’avait pas pris ce temps pour vérifier, l’éléphant déchaîné, n’existerait plus à ce jour.

En mars 2009, l’hebdomadaire « Le Repère », journal du groupe de presse « Le Réveil », pour lequel je travaillais en tant que journaliste, a été condamné par le tribunal d’Abidjan, à payer une amende de 40 millions à la suite d’une plainte pour diffamation portée par la présidence de la République. Au motif que le journaliste auteur de l’article, qui avait d’ailleurs passé deux semaines en prison, n’avait pas approché la Présidence de la République, avant d’écrire son article. Ce journal en est mort.

Instruis de tout ça, on ne veut pas que je diffère la publication d’un article qui comporte une pièce liée à la présidence de la République, sans avoir pris le temps d’approcher la Présidence ou la personne dont la signature est sur ce document et dont je n’ai eu connaissance en tant que patron, que deux heures avant sa publication?

Si, sans connaître le contexte dans lequel ce document a été signé et que je le publie à tort, c’est le journaliste qui a fait l’enquête qui paiera les 40 millions si mon journal est poursuivi pour diffamation ?

Ou bien ce sont tous ceux qui s’agitent depuis mardi sur les réseaux sociaux qui se cotiseront pour m’aider à payer les 40 millions ?

J’assume ce que j’ai fait et je ne me laisserai pas distraire. Et je me battrai contre tous ceux qui veulent construire leur gloire au détriment de mon entreprise.

Demain matin, j’annoncerai une très bonne nouvelle aux Ivoiriens, je parlerai de quelque chose qui touche vraiment à la vie des gens et qui a du sens.

C’est cela l’essentiel et non les faux buzz.

Créez vos sociétés et laissez vos employés mettre en danger son existence, y faire ce qu’ils veulent.

J’ai ma conscience pour moi.

ASSALE TIEMOKO ANTOINE

Journaliste d’investigation, fondateur de l’éléphant déchaîné.

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2 réflexions au sujet de “« Pandora papers/Éléphant Déchaîné »: Vers un imbroglio judiciaire, Assalé Tiémoko fustige son journaliste”

  1. J’ai tort d’avoir eu un grand respect pour Assalé Tiémoko. Il doit chercher á changer le nom de son journal qui doit plutot s’appeler: « L’éléphant ligoté  » ou « l’éléphant enchainé »

  2. ===== MON ENTREPRISE ======

    Ce seul mot de « MON » (adjectif possessif), suffit à discréditer voire PRECISER le cadre du conflit. Donc où est palabre encore ici ?

    Il y a quelques jours Venance Konan a rendu un bel hommage à Kabran Appia. Rappelant au passage les belles années de CampusInfo…

    Ces années du Campus dans les années 80…

    Je me rendais ce jour-là à la poste de Cocody non loin de la Cité Rouge. La Cité Rouge d’avant avant…

    Mon ami de Yop, délégué d’amphi comme moi, De Yedagne me remit un colis à y expédier en me précisant que c’était à la fois important et urgent. Quand je lis l’adresse du destinataire, je lui posai la question simple mais assez claire :
    – Que contient ton colis ?

    La réponse fut aussi très précise :
    – Une contribution de ma part. Un article à figurer dans la prochaine expédition.

    Mon silence pesant parlait plus fort que toute autre réaction.

    C’est vrai qu’à cette époque il me semblait presqu’impossible à un étudiant de surcroît Ivoirien (sans complexe ni préjugé quelconque) de rédiger un article dans un journal aussi prestigieux que Le Monde Diplomatique ! Grimper le Mont Tonkpi à pied semblait bien plus simple que ce défi ! Mais c’était Honorat et je savais que rien n’arrêtait l’ambition de mon ami. J’accomplis la mission à moi confiée. Le destin de l’homme était en marche. Quand Dieu veut, le mont Tonkpi devient accessible ! Jeunes gens qui me lisez, n’ayez pas peur d’être ambitieux.

    Le « Monde Diplo », à cette époque était piloté par Claude Julien. Chaque mois nous attendions impatiemment l’exemplaire de ce Journal devenu une référence universitaire de premier choix et une des voix du monde de Gauche.

    Le Monde Diplomatique n’était pas la propriété de quelqu’un ! Voici pourquoi sa crédibilité était sans tache pendant longtemps.

    Quoique le Monde diplomatique ait été fondé en mai 1954 par Hubert Beuve-Méry comme supplément au quotidien Le Monde, le Journaliste Beuve MERY, n’osait pas dire … »MON JOURNAL » avec cette condescendance voire cette forme d’outrecuisance ou de suffisance ! Examinons son cheminement :

    ========= extraits

    Autrefois simple supplément du quotidien, le « Diplo » a acquis progressivement son autonomie. À la suite de l’accession à la direction du Monde de Jean-Marie Colombani, il en devient en 1996 une filiale à hauteur de 51 %[8].

    Le reste du capital est détenu par l’association des Amis du Monde diplomatique représentant les lecteurs (25 %) et par l’équipe rédactionnelle du journal (24 %) regroupée au sein de l’Association Günter-Holzmann, du nom d’un généreux donateur qui permit le lancement de cette opération. Ensemble, ces parts sont supérieures à la minorité de blocage (33,34 %) et confèrent au journal une relative indépendance politique vis-à-vis du groupe Le Monde. Par exemple, le directeur de la publication n’est éligible que sur proposition du personnel du journal.

    Bien que l’indépendance économique du Monde diplomatique vis-à-vis du groupe Le Monde soit limitée, la ligne éditoriale du journal est devenue largement autonome de celle du quotidien depuis l’arrivée de Claude Julien à la direction de la rédaction en 1973. Par ailleurs, le « Diplo » affirme préserver sa ligne éditoriale vis-à-vis des pressions des annonceurs en limitant la part de ses revenus générée par la publicité. De fait, la part de revenu provenant de la publicité est limitée à 5 %, chiffre largement inférieur à la moyenne de la presse française, qui tire entre 40 et 50 % de son chiffre d’affaires de la publicité[9].

    Une équipe de neuf journalistes permanents (en 2006) assure la rédaction d’une petite partie des articles, la majorité étant écrite par des journalistes indépendants ou des intellectuels (universitaires, écrivains) d’origines et de nationalités variées.

    ===== Source : Wikipedia =======

    Pour opérer cette transformation progressive, la personnalité de Claude Julien a été déterminante ! CLAUDE LE RESISTANT ! Claude Julien celui là même qui avait créé, à l’âge de 19 ans, à la Libération un journal intitulé « DEBOUT » !

    Un homme DEBOUT ne peut être un tabouret ou un escalier pour son patron ! Mais le chef de Claude n’était pas un chef sorti du néant. C’était Hubert Beuve-Méry ! Relisez le profond hommage de Julien à Beuve à sa mort en 1989 et vous comprenez pourquoi la personnalité de l’un a pu s’exprimer aux côtés de l’autre. ..

    Extraits :

    ==== HUBERT NE BEUVE-MÉRY : Une vie à contre-courant, par Claude Julien ======

    MISÈRE d’une presse doublement asservie par l’argent et par sa propension à la facilité, médiocrité d’une pensée politique incapable de prendre, dans toute son ampleur, l’exacte mesure du monde : cette étroitesse d’esprit, cette vision étriquée ont laissé la France désemparée sur la route, pourtant jalonnée de signaux très clairs, qui conduisit à la seconde guerre mondiale.

    Rares sont les hommes qui, avec lucidité, ont intensément vécu cette irrésistible marche au désastre. Prévalaient alors un lâche aveuglement, la trouble illusion qu’il serait possible d’éviter le cataclysme annoncé avec certitude par tant de signes avant-coureurs. Marqué par cette leçon de l’histoire, en un moment où le pays enfin libéré considérait d’abord les ruines à relever, les difficultés quotidiennes à surmonter, les plaies à panser, le fondateur du Monde en fit, dès 1944, un journal qui tranchait audacieusement sur tous les autres : il accordait une place prépondérante aux grandes affaires internationales car, beaucoup plus sûrement que les futiles combinaisons ministérielles où s’absorbait la IVe République, comme avant elle la IIIe, elles déterminent le sort d’un peuple. Dans le même souci, dix ans plus tard, il lançait le Monde diplomatique. Tout son effort tendait ainsi à corriger cette suicidaire myopie politique qui ignore les turbulences de la planète, ou les sous- estime fatalement en les observant à travers le prisme déformant des passions nationales….

    ===Source : Le Monde diplomatique =====

    Quand de grands hommes se rencontrent, les étincelles d’une incompréhension passagère et fort humaine, ne peuvent être des incendies fatales…

    Mais…

    ==== L’EXPLICATION QUI NOUS LIBÈRE TOUS ! ====/

    « …J’ai rencontré le Premier Ministre en ma qualité de président du Comité Ad’Hoc pour le plaidoyer sur le contrôle financier auprès du gouvernement de Côte d’Ivoire.

    C’est au nom de l’ensemble des maires de Côte d’Ivoire et porteur d’un courrier du ministre Danho Paulin, président de l’UVICOCI, que j’ai rencontré le Premier ministre le 9 septembre 2021…. »

    Président du Comité Ad’hoc mais aussi journaliste d’investigation et patron de presse…

    Vous voyez pourquoi « y a plus palabre ici !

    On ne peut pas être échassier et masque court en même temps. Les pas de danse sont différents, la gestuelle et les déplacements le sont aussi !

    L’echassier haut perché voit très loin et se garde de faux mouvements…

    On n’a pas de Tribunal pour trancher !

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