(Agence Ecofin) – En Côte d’Ivoire, la politique nationale en matière de transports met un accent particulier sur le développement équilibré du territoire et la satisfaction des besoins en mobilité urbaine.
C’est une petite révolution à Bouaké, la deuxième ville la plus peuplée de Côte d’Ivoire située à 350 km environ d’Abidjan. A compter du 24 septembre, la Société des transports abidjanais (SOTRA) y débutera ses opérations, a annoncé le porte-parole du gouvernement Amadou Coulibaly, à l’issue du Conseil des ministres du mercredi 22 septembre. Une cérémonie officielle, présidée par le Premier ministre, est prévue à cet effet.
A en croire Amadou Coulibaly, ce sont 100 autobus qui seront mis en circulation sur 8 lignes principales dans cette ville du centre du pays, qui totalise un peu plus d’un demi-million d’habitants. A l’horizon 2023, le gouvernement entend booster le réseau, portant la flotte de la compagnie à 400 autobus déployés sur 10 lignes.
Créée au lendemain de l’indépendance en décembre 1960 et attendue à Bouaké depuis le début des années 80, la SOTRA entend bien jouer sa partition dans la facilitation de la circulation dans cette ville stratégique qui reste la troisième économie du pays après Abidjan et San Pedro. Encore faudrait-il qu’elle s’attelle à gommer l’image critique qu’on lui colle depuis une décennie au sujet de l’entretien de ses véhicules et leurs nombreux accidents.
Une fois la SOTRA opérationnelle, le gouvernement projette la création de 1300 emplois directs et de 2 000 emplois indirects d’ici deux ans dans la ville de Bouaké. A la même échéance, il est envisagé « le déploiement de la SOTRA ou d’un système similaire de transport par autobus dans les villes de l’intérieur du pays, notamment à Yamoussoukro, à San Pedro et à Korhogo ».
Romuald Ngueyap
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