En Côte d’Ivoire, les autorités ont mis le cap depuis une décennie, sur la transformation du cacao. L’objectif affiché est de faire passer le pays du statut de premier producteur mondial de fèves à celui de centre névralgique de la transformation en encourageant le secteur privé.
En Côte d’Ivoire, la transformation du cacao a repris des couleurs en août dernier. En effet, d’après les chiffres annoncés par le Groupement professionnel des exportateurs de café et de cacao (GEPEX), ce segment a traité 54 000 tonnes de matières premières, soit 8 % de plus qu’en juillet et une hausse de 20 % par rapport à la même période l’année dernière.
Il s’agit du second mois consécutif où l’industrie enregistre une hausse des broyages de cacao. Cette dynamique traduit la reprise de l’activité après l’épisode de perturbation de l’approvisionnement électrique en mai-juin.
Globalement, la nation éburnéenne aura transformé au total jusqu’à la fin août, environ 506 000 tonnes de cacao pour le compte de la campagne 2020/2021, un volume en léger repli comparativement à la saison précédente (514 000 tonnes).
Au-delà du segment de la transformation, il faut noter que la commercialisation extérieure de cacao est actuellement en bonne voie. Les arrivées de cacao dans les débouchés d’exportation ont atteint 2,1 millions de tonnes au 12 septembre dernier contre 2 millions de tonnes un an plus tôt.
Espoir Olodo
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