(Agence Ecofin) – Dans un état de santé fragile après avoir été opéré le 14 août, l’ex-président d’Afrique du Sud Jacob Zuma ne retournera pas tout de suite en prison. Il a bénéficié d’une remise en liberté conditionnelle pour se soigner, avant son procès le 9 septembre.
Derrière les barreaux de la prison d’Estcourt depuis le 8 juillet pour outrage à la justice, l’ex-président sud-africain Jacob Zuma a vu son état de santé se détériorer rapidement. Hospitalisé, puis opéré le 14 août, il vient de se voir accorder la liberté conditionnelle par les autorités pénitentiaires. Ces dernières ont confirmé ce dimanche dans un communiqué que « M. Jacob Gedleyihlekisa Zuma a été placé en liberté conditionnelle pour raisons médicales ».
Cela veut dire que Mr Zuma pourra rejoindre son domicile dès sa sortie de l’hôpital, à condition notamment de ne pas quitter le pays et de donner régulièrement de ses nouvelles aux autorités. Visé par 16 chefs d’accusation, dont ceux de trafic d’influence, corruption, et extorsion en lien avec achat d’équipement militaire au groupe français Thales, il doit comparaitre à nouveau le 9 septembre.
L’homme politique de 79 ans jouit toujours d’une popularité dans une partie du pays. Il avait dû se constituer prisonnier pour éviter des affrontements entre les forces de l’ordre et ses partisans. Malgré cela, son incarcération a engendré de terribles émeutes avec plus de 300 morts, notamment dans les provinces du KwaZulu-Natal et de Gauteng.
Feriol Bewa
Commentaires Facebook