Consultez les tableau récapitulatif des irrégularités relevées par l’Inspection d’État ici (PDF)
Libre opinion
Selon le quotidien Soir Info dans sa livraison de ce samedi 21 août 2021, citant un membre de la direction du Fonds de développement de la formation professionnelle ( Fdfp) qui a requis l’anonymat, le comité de gestion du Fdfp, en suspendant de ses fonctions, il y a peu, M. Ange Barry-Battesti, Secrétaire Général, n ‘en a pas le droit. Ce proche (anonyme) sic ! du Secrétaire Général, citant les textes de leur mission, affirme que c’ est un décret qui confirme le secrétaire Général dans ses charges. Mieux, en consolidant ses propres propos, il affirme sans ambages que : le décret de confirmation des charges du secrétaire général, en son article 18 (nouveau) stipule que : « Le secrétaire général met en œuvre la politique générale du fonds de développement de la formation professionnelle (Fdfp), telle que définie par le comité de gestion. A ce titre, il est chargé notamment d’élaborer et de proposer au comité de gestion, dirigé actuellement par le Ministre Joël N’ Guessan, avant la fin du premier trimestre de l’exercice, le programme des financements du fonds, d’ établir les projets de budget de fonctionnement du fonds et de les soumettre, au comité de gestion, d’ assurer la gestion des ressources humaines…d’ exécuter le budget, une fois approuvé, de rendre compte de sa gestion, tous les trimestres, au comité de gestion, d’établir les comptes de fin d’exercice et le rapport annuel. »
Les faits
Depuis des mois, le gouvernement ivoirien a décidé de passer au peigne fin, la gestion de tous les responsables qui ont en charge les sociétés de l’Etat de Côte d’Ivoire. En la matière, le Fdfp ne fait pas exception et un audit y a été fait.
Des documents, tenus très confidentiels à cet effet, évidemment qui ont occasionné la suspension du secrétaire général du Fonds de développement de la formation professionnelle (Fdfp), M. Ange Barry Battesti, pour des mesures conservatoires « confirment, de très graves irrégularités dans la gestion. La presse nationale s’est saisie heureusement d’une affaire et en fait ses choux gras.
Malheureusement des confrères plus royalistes que le roi, ont décidé de défendre le mis en cause dont la gestion décriée pour ces éléments suscités, chiffrés en milliards et sortis des caisses de l’Etat.
Le ridicule dans tout ça, c « est qu’on ne demande pas au secrétaire général du Fdfp, dont l’audit accable et noircit ses documents comptables, la démission pour se présenter devant la presse et confondre les accusateurs. On le voit, certains journalistes qui doivent combattre la corruption et la mal-gouvernance, sont aujourd’hui les premiers à applaudir les détournements.
Et pourtant, les exemples d’irrégularités dont on parle, acceptent difficilement de comprendre que des sociétés partenaires au Ffdp, n’ont ni de registres de commerce ni de comptes contribuables. Cependant elles empochent des millions sur le dos du contribuable ivoirien.
Au final, le commun des mortels ne peut pas aussi comprendre qu’un billet d’avion Abidjan San Pedro soit facturé au Fdfp à plus de sept cent mille (700.000) francs, ou un aller-retour Abidjan-Lomé, facturer 1,5 million de cfa ou encore des champagnes et des cigares facturés pour 900 millions de fcfa.
De ce qui précède, ces quelques petits éléments parmi le lot en notre possession accablent le gestionnaire secrétaire général, Ange Bary-Battesti.
Revenons sur la profondeur des écrits
Des documents, tenus très confidentiels dans ce qu’ il est convenu d’appeler désormais, « l’affaire suspension du secrétaire général du fonds de développement de la formation professionnelle (Fdfp ), M. Ange Barry-Battesti, pour des mesures conservatoires » confirment, de très graves irrégularités dans la gestion.
En attendant les explications du concerné au lieu des prises de position partisanes, nous voulons savoir si effectivement , la bonne gouvernance peut avoir droit de cité dans les pays sous développés. Que font les gouvernements, quand il y ‘a détournements de deniers publics? Nous y reviendrons
C. Allah N’ Dri, journaliste, correspondance particulière
Commentaires Facebook