À Lider, tout se mélange encore après un congrès, des mécontents quittent le parti, parmi lesquels le président du tout dernier congrès qui a vu l’élection du Dr Kraidi comme 3e président du parti après les mandats du professeur Mamadou Koulibaly et de madame Monique Gbékia. En effet, le jeune chercheur Dr. Paul Wil-Adémon Kwadjané Agoubli, le président de séance du dernier congres tenu le mois passé a rendu sa démission.
Pour rappel, moins de deux ans après sa création en juillet 2011, Lider avait perdu plus du 4/5e de ses membres fondateurs dont Dr Prao Yao Séraphin, l’Actuaire Sylvestre Konin, ancien directeur de publication du défunt Courrier d’Abidjan, Dakouri Bernard l’ancien député Claude Blissy et Mireille Patricia Gnagne. Plusieurs autres cadres auraient quitté Lider ces dernières semaines. A Abidjan on dit le « mercato » du nouveau « Papa Nouveau », « le Revenant de La Haye », a débuté avant son Congrès constitutif en octobre prochain. Et il se murmure que MK en personne est sur le retour…Plus d’infos suivront.
Sylvie Kouamé
Lu pour vous
Lider : Le parti est en proie à des contestations après l’élection de son nouveau président, Roch Omer Kraidi
À peine le président Roch Omer Kraidi élu à l’issue du quatrième congrès ordinaire, tenu le samedi 17 juillet 2021 au siège de Lider, que le parti de Mamadou Koulibaly est en proie à des contestations et dissensions. Dans une déclaration dont Linfodrome a reçu copie signée de Boué Bi Yecla, des mlitants dénonceraient « le caractère indigne, humiliant, illégal et illégitime » de l’élection du nouveau président du parti Liberté et Démocratie pour la République.
Déclaration des militants de Liberté et Démocratie pour la République (Lider)
Le 17 juillet 2021, une poignée de militants de Lider, avec à leur tête, Monique Gbekia, présidente sortante du parti, a affirmé avoir organisé un congrès.
Considérant que ce congrès, dans la forme, a été organisé : – Avec un collège électoral falsifié ; – Dans des conditions de restriction de la liberté d’expression, thème pourtant cher à l’idéologie du parti ; – Sur fond de violations récurrentes des statuts et règlement intérieur dont LIDER s’est librement doté ; – En méprisant la décision judiciaire du 28 février 2020, autorisant Lanciné Oscar Karamoko à se prévaloir de l’appellation LIDER. Cela malgré les recommandations du Bureau du Congrès et de notre référent politique, le Professeur Mamadou Koulibaly, aux fin d’en tenir compte, en vue de la mise en place d’une nouvelle dynamique structurelle stratégique, qui aurait mis le parti rapidement en ordre de bataille pour les échéances électorales futures ;
Considérant que, dans le fond : – Ce congrès à miraculeusement pu procéder à l’élection d’un président, là où, l’absence de candidature au poste de président, au terme des délais statutaires définis à cet effet, aurait encouragé la mise en place d’un directoire transitoire à la tête du parti ; – Ce congrès s’est vu boycotter par d’éminentes personnalités notamment : Mamadou Koulibaly, fondateur et figure de proue du parti ;· Nathalie Yamb, membre fondatrice et porte-voix mondialement reconnu des idéaux· défendus par LIDER ; Yacourwa Koné, 1er Vice-président, que les malversations et abus, qui ont émaillé la préparation du congrès, ont conduit à la démission, Jean Akadié, 2ème Vice-président du parti· La majorité des membres du cabinet dont la présidente sortante, Monique Gbekia,· s’est elle-même dotée La majorité des représentations locales du parti (DRI, CT et CL)·
Considérant l’entêtement de la présidente sortante du parti, à manipuler l’issue de ce congrès, pour un dessein que nous tarderons à découvrir ; cela au grand dam de l’esprit de cohésion que le parti a su savamment entretenir avant son arrivée à sa tête en mars 2018 ; Considérant l’échec humiliant de LIDER, incapable après 10 ans, à revendiquer des élus nationaux, à l’exception de son référent idéologique, Mamadou Koulibaly, maire d’Azaguié.
Considérant que cet échec résulte essentiellement de la gestion médiocre, sans véritable plan stratégique, qui a émaillé le mandat de Monique Gbékia à la tête du parti ; Considérant que ce congrès, qui se devait d’être celui de la maturité et de la réorientation structurelle stratégique du parti, s’est plutôt révélé être un passage en force, au mépris de toutes règles de transparence et de la volonté d’une frange majoritaire des militants du parti.
Nous, militants de LIDER, membres de plus de 36 Délégations Régionales, prenant l’opinion nationale et internationale à témoin, dénonçons le caractère indigne, humiliant, illégal et illégitime de la mascarade dont la présidente sortante s’est rendue coupable à travers le simulacre de congrès qu’elle a organisé et affirmons aucunement nous reconnaître dans les délibérations de ce congrès. Et, devant l’urgence de la nécessité de la conquête du pouvoir par Mamadou Koulibaly, pour endiguer rapidement la question de l’aggravation de la paupérisation quotidienne des populations ivoiriennes, nous invitons l’ensemble des militants de LIDER à la sérénité et à la mobilisation.
En effet, le besoin de redonner rapidement l’espoir de lendemains meilleurs à ces populations ne pouvant être subordonné à des guéguerres interminables de paternité de nom d’un parti politique, nous nous engageons à mettre en place, dans les plus brefs délais, une nouvelle dynamique structurelle, qui va porter haut les idéaux et les valeurs défendus par notre seul et unique référent politique et idéologique, le Professeur Mamadou Koulibaly et faire de nous, des éclaireurs qui l’accompagnent dans sa marche vers le pouvoir d’État et nom son ombre dans cette marche. Le pays nous appelle ! Œuvrons pour être à la hauteur de cet appel. Que la liberté soit avec vous !
Pour les militants LIDER
BOUE BI YECLA
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