« Vous savez, certaines personnes se sentent obligées de dire des choses, pour égayer leurs auditoires, les faire rigoler ou applaudir, lorsqu’elles se retrouvent devant les foules. L’on peut comprendre que le président LAURENT GBAGBO qui retrouve un PAYS totalement transformé, soit amené à être étonné, comme l’a d’ailleurs relevé SIMONE GBAGBO, dans son dernier livre, mais de là à faire croire que les choses ont évolué dans le mauvais sens, cela est totalement inacceptable.
Faut-il rappeler qu’il a fallu le Président ALASSANE OUATTARA pour faire déguerpir de nombreux BIDONVILLES dont certains sont nés sous le même LAURENT GBAGBO ? Faut-il rappeler que sous la GOUVERNANCE de LAURENT GBAGBO, aucun kilomètre de bitume n’a été ajouté aux routes à Abidjan. Aujourd’hui, vous avez le bitume partout, les routes se construisent, les voies s’ouvrent, les échangeurs sont créés.
C’est erroné de faire croire qu’il y a davantage des embouteillages aujourd’hui qu’hier. C’est totalement faux. Mais ne lui en voulons pas, il est non seulement déconnecté des réalités, mais totalement sonné par les réalisations.
LAURENT GBAGBO était habitué à ce que l’on barre les routes, que l’on empêche la circulation, au moins dix minutes avant son passage et au moins dix minutes après son passage, dans quelque quartier dans lequel il se rend. Les désagréments que cela pouvait causer aux usagers, étaient le dernier de ses soucis. Il a été habitué à imposer cela à ses compatriotes durant onze ans.
Aujourd’hui, bien qu’il dispose d’un cortège officiel offert par le gouvernement, celui-ci ne coupe plus la circulation sur son passage ; et des textes encadrent les cortèges qui doivent passer dans la discipline. Le temps du mépris pour ses compatriotes, le temps de l’indiscipline sur les routes avec des cortèges arrogants, est terminé et c’est ce temps que regrette LAURENT GBAGBO.
Savez-vous qu’il arrive au Président ALASSANE OUATTARA de descendre dans des quartiers, sans se faire voir, sans que l’on barre des voies ? Le Président ALASSANE OUATTARA sait toucher du doigt les réalités de ses compatriotes, sans chercher à faire du spectacle, comme d’autres. Aujourd’hui, le PAYS est au travail.»
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