Après quatre mois de rationnement, Abidjan a annoncé officiellement la fin des coupures électriques liées à une série de panne de la turbine à gaz de la centrale d’Azito et à l’assèchement des barrages hydrauliques.
Dans les grands maquis et boîtes de nuit de la célèbre commune de Yopougon, dans le nord d’Abidjan, au plus fort du délestage, les propriétaires avaient installé des groupes électrogènes. Dans une boutique située sur la rue Princesse, la situation est redevenue normale, selon Zokou une des vendeuses.
« La situation de l’électricité, ça va actuellement. Ça fait pratiquement deux semaines qu’on n’a plus de problème de coupures. Donc tout va bien. Parce qu’à un moment, ce n’était pas bon hein !!! On ne travaillait même pas du tout. On travaillait sans électricité.’’
Les travailleurs et les ménages des Deux Plateaux-Aghien n’ont pas encore cette chance. Ici, les feux tricolores ne fonctionnaient pas. Faute d’électricité. Dans un bureau, Richard Konan, juriste, explique que rien n’a changé malgré l’annonce de la fin du délestage.
« Jusqu’à aujourd’hui, nous continuons toujours de subir le délestage dans nos bureaux. Ça nous a causé plusieurs torts. Notamment avec nos ordinateurs. Jusqu’à aujourd’hui on continue de subir ces dommages. Je ne pense pas que les délestages se soient arrêtés.’’
Elfenbeinküste Anschlag Grand Bassam in Abidjan
A la Riviera-Les jardins, c’est Antoinette Botty, la gérante d’une station de lavage de véhicules qui explique la situation dans ce quartier.
« Pour le lavage, on utilise beaucoup d’électricité. Ça a été un peu difficile en fait. Mais maintenant ça va. Souvent la journée comme ça, ça peut couper et après dans l’après-midi, ça reprend. Par rapport à avant on peut dire qu’il y a de l’amélioration en tout cas. Ça va.’’
Son voisin Camara, boulanger, continue lui de subir des pertes dans la fabrication des pains et autres pâtisseries. Car chez lui également, il y a des moments avec ou sans électricité. Camara est obligé de s’adapter.
« Même quand ça coupe, c’est que quelques minutes. Voilà… Sinon en tout cas ça nous a beaucoup fatigués. Aujourd’hui, on travaille normalement, je peux dire à 80 ou 85%. Parce qu’il y a encore quelques petites coupures par moment.’’
Pour satisfaire tous les abonnés en fourniture de courant électrique de bonne qualité, le gouvernement ivoirien a engagé d’importants investissements de maintenance des installations existantes et a lancé la construction d’une centrale froide de 200 mégawatts.
Source: Dw.com
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