La branche «légale» est dirigée par Pascal Affi N’Guessan et celle dite GOR est restée fidèle à Laurent Gbagbo. Depuis le retour au pays de l’ancien président, ce dernier tente de reprendre définitivement la main sur le parti. Il organise lundi prochain une rencontre avec les instances du parti, ce qui n’est pas du tout du gout du FPI-Légal.
« Laurent Gabgo n’est pas habilité à convoquer les cadres du parti » tempêtent les cadres du FPI dit légal. Dans un communiqué signé d’Issiaka Sangaré, secrétaire général et porte-parole du parti, le FPI « AFI » se dit « indigné » que Laurent Gbagbo se considère encore comme leur président en exercice.
Issiaka Sangaré parle de « passage en force » et dénonce « le culte de la personnalité et l’autocratie, chemin vers la dictature ». Il regrette aussi l’absence de volonté de dialogue du clan Gbagbo, alors que Pascal Affi N’Guessan, président de la branche légale du parti, a demandé, dit-il, de nombreuses audiences auprès de l’ancien président ivoirien.
« Prendre une telle décision, c’est du mépris, de la provocation. On aurait pu échanger sur les questions profondes liées à la vie du parti, parler de son avenir et se donner les meilleures chances. pourquoi éviter le dialogue et aller dans cette voie ? C’est à notre sens improductif », déplore Issiaka Sangaré.
Le FPI-AFI annonce également la tenue de sa propre réunion de cadre les 11, 12 et 14 août, réunion à laquelle les proches de Laurent Gbabgo ne seront pas conviés.
RFI
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