Afin d’éviter tout malentendu pouvant découler d’une interprétation tendancieuse de notre publication d’hier sur le DG de l’ONAD, le ministre du Budget, qui assure la tutelle financière de cet organisme public a souhaité que nous puissions préciser qu’il ne fera rien pour sauver la tête d’aucun patron d’entreprise.
« Aucun lien de parenté, nulle affinité politique ou tout autre relation réelle ou supposée ne pourront faire intervenir le ministre du Budget et du portefeuille de l’État », nous a fait transmettre le ministre Moussa SANOGO par ses services où nous avons été reçu dans une grande cordialité ce Jeudi après-midi.
Plus tôt dans la matinée, un membre du gouvernement avec qui j’ai échangé insistait sur la probité morale du ministre SANOGO, qui lui interdit d’intervenir pour tenter de sauver la tête de quelques cadres en indélicatesse avec la loi.
Donc acte.
Notre publication de mercredi révélait des démarches entreprises, par les ressortissants de son village, pour tenter de protéger le DG de l’Office Nationale de l’Assainissement et du Drainage (ONAD), dont la gestion est actuellement contrôlée. Le directeur, Amara SANOGO, est originaire de Ouaninou, dans le nord de la Côte d’Ivoire, tout comme le ministre du budget. Mais comme l’a précisé le ministre Moussa SANOGO, aucune faveur ne sera accordée à personne. Pour preuve, et selon nos sources très crédibles au ministère du Budget, un audit est actuellement en cours à l’ONAD. Le contrôle, conduit par le cabinet FCA, a déposé un rapport provisoire le 16 Juillet 2021, toujours d’après mes sources. Ces informations ont été confirmées par le ministère du Budget.
Plusieurs DG ont déjà été suspendus de leurs fonctions dans le cadre de la vaste opération mains propres lancée par le président Ouattara. Certains dirigeants d’entreprises et structures publics ont été entendus par la procureure anti-corruption, la juge Yanni Milie Blanche Essoh-Abanet.
Ce qui est vrai, est vrai !
SPO
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