Une plainte pour m’intimider?

Saïd Penda Officiel

J’ai reçu une plainte de M. Lanciné Diaby, ce mercredi, pour un procès prévu le Vendredi 27 Juillet à 08h00 au palais de justice d’Abidjan Plateau. Le DG du Fonds d’Entretien Routier de Côte d’Ivoire estime avoir été diffamé par mes différents écrits et c’est son droit.

Depuis près de trois décennies de métier, comme journaliste de la BBC et comme correspondant de l’agence de presse américaine (Associated Press), j’ai subi des bastonnades de la police et des interrogatoires serrés des services de renseignements au Mali sous le régime Konaré; j’ai été emprisonné au Congo Brazzaville sans motif et libéré avant d’être expulsé manu militari de ce pays ; mon investigation sur la vente d’armes à la Côte d’Ivoire de gbagbo, par le gouvernement Mbeki, alors même que le président sud-africain, médiateur dans la crise ivoirienne était tenu par la stricte neutralité, m’a valu de prendre des mesures de sécurité exceptionnelles pendant plusieurs semaines dans le pays d’Afrique Australe. J’étais alors correspondant de la BBC en Afrique du Sud, et en conséquence de mon investigation sur cette vente d’armes, la rébellion ivoirienne a récusé Thabo Mbeki comme médiateur. Alors, s’il s’agit de m’intimider et m’empêcher de continuer à investiguer sur l’opération mains propres déclenchée par le président Ouattara, c’est raté.

L’enjeu du procès intenté contre moi, ce sera le droit des journalistes d’investigation à ne subir aucune pression –même pas judiciaire- dans l’exercice de leur difficile métier, dans le seul but de décourager l’enquête journalistique. Car à la vérité, il y aura d’un côté un journaliste d’investigation engagé, qui se bat pour dévoiler les détournements des deniers publics, et un dirigeant d’une structure publique qui fait actuellement l’objet d’enquêtes sur sa gestion.
Ce qui est vrai, est vrai !

Nota : Jeudi soir, insh’Allah, je publie mon analyse sur l’opération mains propres.

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2 réflexions au sujet de “Une plainte pour m’intimider?”

  1. Amoureux de la nature ou simplement victime de circonstances contraignantes, il vous est peut-être arrivé de devoir faire vos besoins en pleine brousse, au grand air. Si oui, vous connaissez les « mouches à merde », ces grosses mouches souvent vertes, souvent bleues. Il suffit d’un simple pet pour qu’elles rappliquent. La merde ivoirienne en a attiré beaucoup ces dernières décennies, authentiques barbouzes ou sofas (c’est selon) de la plume. Certaines mangent leur part de merde en silence, et d’autres se sentent obligés de bourdonner plus fort pour en avoir plus, ou justifier leur présence sur le fumier.

    Saïd Penda réputé pour ne commencer aucune phrase sans rappeler son passé à la BBC, est de cette dernière espèce de mouches à merde, bourdonnantes et insatiables sur le tas de merde. On l’a vu répandre des points de vue grossièrement biaisés, et je serais fort étonné qu’il n’ai pas cherché à faire chanter Diaby Lanciné dont la main était décrite comme « légère » au point de lui valoir le surnom de « Wari Fatchê ». Bref, finalement une affaire interne entre mouches bleues et mouches vertes ! Bon appétit mesdames le mouches 🙂

  2. huuummmm … deux espèces qui vivent dans le même milieu ne peuvent que se connaitre. les « mouches à merde » et les cochons puants sont effectivement des voisins de quartier où ça pue vraiment la merde … n’est-ce pas !!! La mouche à merde nait dans la merde et se nourrit de merde tout comme le kôkôti.

    Vive nos merdes pour que vivent les « mouches à merde » et les porcs puants de kôkôti@Coigny-kro !!!

    krrrr krrrr krrrr ….

    té ande

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