(Agence Ecofin) – Démarré en octobre 2020, le chantier d’extension du port d’Abidjan vise à renforcer sa compétitivité sur la façade africaine de l’Atlantique. La Côte d’Ivoire veut en faire une porte d’entrée privilégiée pour les pays voisins tels que le Burkina Faso, le Mali et le Niger.
Le second terminal à conteneurs du port d’Abidjan, en construction depuis octobre 2020, devrait être réceptionné d’ici un an. C’est l’assurance donnée par Bellerose Pierre, le directeur régional de Bolloré Logistics qui s’exprimait au nom de Côte d’Ivoire Terminal (CIT), entreprise concessionnaire. Il l’a fait savoir mardi 6 juillet au cours de la visite d’inspection du site par le ministre ivoirien des Transports, Amadou Koné.
« Malgré les nombreuses contraintes dues à la Covid-19, nous sommes sur la bonne voie. Et pour tenir le délai de 18 mois, nous avons revu à la hausse nos effectifs. Plus de 150 personnes travaillent 24 sur 24 sur le chantier […] Nous prévoyons livrer l’ouvrage d’ici juillet 2022 », a-t-il promis.
La construction de l’ouvrage portuaire a été confiée à l’entrepreneur China Harbour Engineering Company (CHEC) à la suite du contrat de concession de 20 ans remporté par le consortium constitué par Bolloré et APM Terminals (APMT).
« Ce nouveau terminal d’une superficie de 37,5 hectares, aura 6 portiques de quai, 13 portiques électriques de parc, 36 tracteurs portuaires électriques pour la manutention des conteneurs », explique le directeur général du Port autonome d’Abidjan, Hien Yacouba Sié, ajoutant qu’il sera capable de traiter plus d’un 1,5 millions de conteneurs EVP par an.
L’infrastructure dont le coût est évalué à 311 milliards FCFA (400 millions d’euros) est dimensionnée pour accueillir des navires de 16 mètres de tirant d’eau transportant 12 000 EVP. A sa mise en service, on s’attend à la création de plus 450 emplois directs locaux et des milliers d’autres emplois indirects. Elle est dotée d’un quai de 1 100 mètres avec un tirant d’eau de 18 mètres pouvant lui permettre d’accueillir les navires de dernière génération.
Henoc Dossa (stagiaire)
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