Atelier du groupe travail “lutte contre la corruption et renforcement de la bonne gouvernance”.
Abidjan, 3 juin 2021 (AIP) – Le ministre de la Promotion de la bonne gouvernance, du Renforcement des capacités et de la Lutte contre la corruption, Epiphane Zoro Bi Ballo, prône une politique forte de “tolérance zéro” contre la corruption en Côte d’Ivoire.
Lors d’un atelier initié dans le cadre des activités du groupe travail “Lutte contre la corruption et renforcement de la bonne gouvernance”, jeudi 3 juin 2021, à Abidjan, M. Zoro Bi s’est voulu ferme. “Il s’agit d’asseoir un dialogue entre les départements clés du secteur public et privé pour dégager une feuille de route consensuelle qui nous engage tous à adopter cette politique de tolérance zéro en vue de rassurer nos concitoyens et assainir l’environnement des affaires”, a-t-il déclaré.
Pour le ministre, cette activité prévue du 3 au 4 juin vise à réunir les différents secteurs à risques de corruption, les administrations les plus exposées à la corruption, à savoir, le ministère de la Justice et des Droits de l’Homme, celui du Budget et du Portefeuille de l’Etat, le ministère de la Construction, du Logement et l’Urbanisme ainsi que celui de la Sécurité. “Nous avons réuni les acteurs qui sont en premier plan dans la gestion de la problématique de la corruption et qui sont exposés à cette matière”, a-t-il indiqué.
Au terme de ces travaux, les acquis en matière de gouvernance et de lutte contre la corruption ainsi que les reformes seront connues et les propositions du secteur privé seront prises en compte dans le Plan d’actions prioritaires du gouvernement pour la période 201- 2023, selon une feuille de route commune.
A cet égard, le président de la Commission de développement des affaires et de la compétitivité de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI), Soro Nagolo, juge essentiels, entre autres, la fin des impunités, le renforcement des capacités de toutes les institutions dans la lutte contre la corruption et l’effectivité de la Haute Cour de justice.
“Nos attentes demeurent le développement d’outils clairs pour l’amélioration du cadre institutionnel et du cadre de détection de la corruption et des propositions en matière de répression de ce fléau”, a réitéré M. Zoro Bi Ballo.
Mis en place en 2021, la Chambre de jugement spécialisée en matière de criminalité financière au sein du Tribunal de première instance d’Abidjan et le pôle pénal, économique et financier institués par le gouvernement participent à cette lutte contre la corruption.
Sont considérés comme de la corruption, les dessous de table, les pots de vins, le favoritisme, la concussion et les cadeaux illicites, entres autres, a précisé le conseiller technique du ministre de la Sécurité, Dr Kamé Tapé Bérenger.
(AIP)
nmfa/cmas
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