Plusieurs mois après avoir été définitivement acquitté par la Cour pénale internationale (CPI), l’ancien chef de l’Etat ivoirien Laurent Gbagbo reste attendu dans son pays par de nombreux de ses partisans. Récemment, le secrétaire général du front populaire ivoirien (FPI), Assoa Adou, avait annoncé dans un communiqué que le fondateur du parti avait été autorisé à revenir en juin prochain, en Côte d’Ivoire.
La date avancée n’a pas fait l’objet d’un consensus, selon le gouvernement
« Je vous annonce que le retour du président Laurent Gbagbo sur la terre de Côte d’Ivoire est prévu pour le 17 juin » avait-il annoncé. Cependant, cette décision aurait été prise unilatéralement par le parti de l’ex-numéro un ivoirien, à en croire le pouvoir d’Alassane Ouattara. En effet, plusieurs ministres disent avoir appris la nouvelle par la presse, tout en faisant savoir que la date avancée n’a pas fait l’objet d’un consensus. Parmi ceux-ci, figure le ministre de la réconciliation nationale, Kouadio Konan Bertin, et le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly. Dans une interview accordée à un média français, ce dernier a fait savoir que ce n’était pas ce qui avait été convenu avec le FPI.
« Ce que nous avions convenu, c’est que la date devait être choisie de façon consensuelle, donc pour nous il n’y a pas de date » a-t-il déclaré. Pour rappel, l’actuel président de la Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, avait donné son feu vert pour que Laurent Gbagbo rentre dans son pays. Aussi, avait-il assuré que l’Etat prendrait en charge ses frais de voyage
Romaric Sy
Lebanco.net
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