Des violences contre des Nigériens font « 10 blessés, des véhicules calcinés et plusieurs magasins pillés » en Côte-d’Ivoire

Edwige FIENDE

En Côte d’Ivoire, dix personnes ont été blessées, six véhicules calcinés et une douzaine de magasins pillés dans des violences à Abidjan et Daloa « visant la communauté nigérienne », après une vidéo d’actes de violences sur de présumés ivoiriens à l’étranger publiée sur les réseaux sociaux, selon un bilan du ministre de la Sécurité Vagondo Diomandé.

« Ces incidents ont provoqué en terme de bilan « 10 blesses, 12 interpelles, six véhicules calcinés, une douzaine de magasins pillés », a fait savoir M. Diomandé, sur la RTI, la télévision nationale.

Mercredi après-midi, des incidents ont été enregistrés dans les communes Abidjanaises de Angré, Abobo, Yopougon, Adjamé, Anyama suite à la publication d’une vidéo mettant en scène des actes de violence sur des individus.

Mardi à Daloa, des individus « ont tenté de molester des Nigériens ».

« Certaines personnes ont fait croire que c’était des migrants ivoiriens. Suite à cette interprétation, des actes de violence visant la communauté nigérienne en Côte d’Ivoire ont été perpétrés », a expliqué M. Diomandé.

Selon lui, « des enquêtes sont en cours » et « permettront de mettre à nu l’auteur de cette vidéo ».

Interrogé à son tour, le consul honoraire de la Côte d’Ivoire au Niger Victor Akessé Akpro a assuré qu’il n’y avait « pas d’Ivoiriens maltraités au Niger » et évoqué « une vieille vidéo de membres de Boko Haram appréhendés qui subissaient la vindicte populaire ».

Alerte info/Connectionivoirienne.net

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André Silver Konan
Cette affaire qui est partie d’une vidéo anti-datée et ne concernant ni des Nigériens, ni des Ivoiriens ; risque de connaître des développements. C’est ici au moins que la RTI, avec ses directs sur des sujets souvent inutiles, devrait jouer son rôle de service public. Des responsables de haut niveau devraient dès maintenant dire aux téléspectateurs que la vidéo ne concerne pas les Ivoiriens. De son côté, l’armée doit intervenir énergiquement dans les quartiers touchés à Abobo ou potentiellement à risque, dans d’autres communes. La Côte d’Ivoire ne saurait devenir un Afrique du Sud bis. L’image du pays est déjà suffisamment massacrée comme ça, avec les délestages. Dieu nous donne la bonne compréhension !
Ph d’archives : violences xénophobes en Afrique du Sud

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4 réflexions au sujet de “Des violences contre des Nigériens font « 10 blessés, des véhicules calcinés et plusieurs magasins pillés » en Côte-d’Ivoire”

  1. ======= UNE POLITISATION HONTEUSE ET MALSAINE =====

    Un canard mal inspiré avait indexé ABOBO le fief du RHDP ! Sans prendre de gants comme d’habitude… Quand à froid des témoignages dignes de foi citent Daloa, Angré, Abobo, Yopougon, Adjamé, Anyama…

    Nous devons nous garder des parti-pris hâtifs qui parfois jettent inutilement de l’huile sur le feu.

    ======= LA REVOLTE DES MIGRANTS ET AYANT DROITS =======

    On ne le dira jamais. La migration nourrit l’Afrique. Des sources fiables évoquent plus de 700 milliards de francs CFA par AN, soit plys de 10% du PIB pour CERTAINS PAYS.

    La contribution des émigrés devient en plus essentielle pour la survie des familles restées au pays. Chaque fin de mois elles attendent les virements pour les prises en charge des parents, des épouses restées au pays, des frères qui vont à l’école, des cousins qui doivent conduire les MASSA, pour les soins médicaux des malades etc. Avant les investissements immobiliers demandés depuis longtemps par celui qui envoie l’argent. Investissements toujours mal réalisés !

    Entre soucis de démontrer leur solidarité envers leurs frères migrants par certains parents et envie de se venger de la part d’ex migrants rapatriés de Lybie et habités par une rancœur sans nom, on a vite compris l’engrenage fatal que certaines officines ont vite exploité.

    ==== L’IMPITOYABLE CHAINE DES TRAITANTS =====

    Les échos des histoires vraies vécues sur le chemin de la migration sont terribles.

    La chaîne des traitants de la migration est l’une des plus voraces, pire que celle de l’esclavage.

    On célèbre aujourd’hui la loi Taubira, Loi pour la reconnaissance de la traite et de l’esclavage en tant que crime contre l’humanité. Mais Quid de la Migration du siècle présent ?

    Plus grave, malgré les risques énormes encourus, RIEN ne peut retenir certains jeunes face à l’appel de la migration.

    Fela l’a dit et redit. L’esclavage est une mentalité.

    Écoutez bien son « Colonial Mentality »:

    « Tu étais esclave, ils t’ont certes libéré, mais tu ne t’es pas libéré toi-même… ».

    Le destin de l’Afrique est il vraiment confisqué par l’Occident ?

    En tout état de cause, Fela Hildegart Ransome deviendra donc Fela Anikulapo Kuti « celui qui a la mort dans sa poche et qui ne peut être tué par la main de l’homme ».

    L’enfant d’Abeokuta, Olufela Olusegun Oludotun Ransome-Kuti, cousin du monumental Prix Nobel Wolé Soyinka, était dans la vérité !

    Faute nous remettre en question, faute de lutter d’égal à égal avec les traitants et sous-traitants de la chaîne de l’esclavage moderne qu’est la migration dans le désert, on attaque lâchement des pauvres ressortissants du Niger, eux mêmes…DES MIGRANTS !

    Quel effet sur la mafia de la migration, un tel pogrom peut il avoir ? Cette nuit de cristal contre les ressortissants du Niger, est une bêtise qui a été exploitée par tous les laissés pour compte de notre émergence qui n’attendent que la moindre occasion pour s’en prendre aux plus faibles ! Et les étrangers sont une proie facile ! Aujourd’hui les Nigeriens, demain qui d’autre ?

    ==== AGIR FORT, AGIR JUSTE =====

    Voici pourquoi il faut sanctionner durement les acteurs pris sur les faits. Ceux là n’avaient cure de savoir si l’information était une Fake News ou pas ! Ils étaient à l’affût de ce mouvement de vandalisme spontané.

    Si nous restons indifférents aux « ASEC-KOTOKO » le pire est à venir ! Chaque occasion sera belle de monter les communautés nationales les unes contre les autres ! Car nous le savons tous : les manipulations du Net, n’arrivent que chez nous. Chez où l’illettrisme est élevé ! Chez nous où la rumeur vogue à la vitesse du son !

    En 1982 dès qu’on nous a « informés » à Yop-City que Gbagbo était arrêté par le pouvoir d’Houphouët-Boigny, nous étions déjà en action au Décanat de l’université..pour prendre le Recteur en otage en prix de la libération immédiate et sans conditions de Laurent Koudou GBAGBO ! Le soir j’étais déjà interné dans le camp d’Akouedo avec des milliers d’autres volontaires. Ce n’est que que bien plus tard que la bonne information du Ministre Lanzeni Poto Coulibaly parviendra à la Nation. Le mal était déjà fait ! Extraits du monologue du Ministre Coulibaly :

    – Gbagbo où étais tu ?
    – J’étais à Man à l’enterrement de la mère d’un ami.

    Voici pourquoi cette affaire ne doit pas restée impunie.

    Une affaire à suivre de très près par le Duo Kandia/Alice Djedje.

    Une affaire oû la Solidarité et la compassion nationale envers nos frères Nigeriens et pas seulement eux (les voleurs ne trient pas !) doivent être de mises. Une affaire qui concerne donc aussi la Très belle Myss Dogo BELMONDE… La Reine de Guibéroua !

    Au-delà de mon frère Vagondo !

    (A suivre)

  2. ===== VERS NIAMEY, MON GRAND AMOUR ======

    Ah, cette belle nigérienne !

    J’étais assis confortablement à ma place réservée habituellement au coin gauche à l’étage dans ce petit restaurant qui surplombe la voie longeant la cathédrale de Cotonou.

    Comme à l’accoutumée, j’y faisais le debriefing de la journée de travail avec mes partenaires canadiens impliqués dans ce grand projet de modernisation d’une grosse entreprise nationale béninoise. A mon hôtel j’avais fuit le brouhaha d’une délégation de journalistes ivoiriens venus pour le reportage du match de football opposant l’ASEC et le Mogas 90… Tonga Behi, feux Ehinon, Daniel Compaoré, Bamba Siaka, et un technicien Radio, un certain Koudougnon. Ils étaient arrivés furieux faute de frais de mission payés à temps en raison d’un changement de gouvernement à la veille de leur voyage ! Les joies d’une vie de journaliste ! Et Wara qui était déjà bien incrusté dans le coin, a dû offrir l’Akwaba à des frères en terre étrangère et surtout les commodités de travail ! A cette époque j’y disposais entre autres d’une ligne téléphonique internationale sans limites de montant et cette facilité a été bien exploitée par cette délégation ! Il faut se remettre dans les conditions de ces temps qui semblent très lointains pour comprendre l’utilité de certaines choses…

    Bref, c’est à la Caravelle, cet agréable restaurant, que j’ai fait la connaissance de la belle Mireille. Elle y était en vacances avec sa famille. Une famille de la petite bourgeoisie Nigerienne. J’ai été séduit par sa classe, son élégance et sa finesse d’esprit ! De Cotonou, je suis allé à Niamey. De Niamey en France où j’ai perdu ses traces…

    Le voyage de Niamey ne fut pas vain en vérité ! Si à Niamey, Mireille était enfermée dans une fortesse inaccessible, je ne suis pas sorti « zéro » dans l’expédition ! Aux bords du fleuve Niger, j’y ai rencontré un grand amour une belle princesse de …Guiberoua ! Claire comme une pleine lune, éclatante comme une fleur au soleil levant. Elle était ma pivoine double : l’amour éclatant en un mot ! Niamey-Bobo-Dioulasso (où elle faisait ses études), Abidjan, c’était devenu comme Yopougon-Adjamé pour moi !

    Si vous cherchez une belle femme, Allez à Gagnoa. Mais si vous cherchez une déesse, traversez Gagnoa sans vous arrêter (faites cet effort) et deposez vos bagages à Guibéroua dans le GUIDIGA. Guibéroua, Dignago Galebré ! Dans le pays où toutes les femmes sont aussi étincelantes que la MYSS…

    Voici quand on touche aux intérêts de Niamey, mon cœur brûle ! C’est de Niamey que j’ai atteri à Guibéroua !

    Voici également pourquoi j’invite la Ministre de Guibéroua à être sensible à la cause des Nigeriens vandalisé et agressés !

  3. ===== TRISTE NOUVELLE UN JOUR A NIAMEY =====

    Le 19 Août 1996 m’a trouvé à Niamey.

    Que vous rappelle cette date ? C’est comme cela qu’on enseignait l’histoire il y a des décades dans nos écoles primaires !

    La réponse sera RIEN…pour beaucoup d’entre vous !

    Y compris certainement Bayer Jean Claude SAPET pourtant la fine fleur de la musicologie ivoirienne. Un nom à decouvrir et à retenir ! Allez sur Facebook et YouTube et découvrez l’extraordinaire travail de traduction des musiques BETHES que fait ce jeune ivoirien !

    Parmi les auteurs dont SAPET TRADUCTION nous a livré une belle compilation, il y a DOBLE, Gnahoré Jimmy pour le grand public ! Gnahoré Lago Antoine, à l’état civil.

    Le 19 Août 1996 l’annonce de son décès, comme un traite coup de poignard, m’a terrassé à Niamey. J’étais avec l’ami Gnahoré alors Chef de l’escale Air Afrique pour le Niger. Un autre Gnahoré qui n’était pas le musicien adulé.

    Tous les amis ivoiriens au Niger ont été vite informés de la triste nouvelle et le premier vol Air Ivoire ou Air Afrique nous a livrés l’édition du jour d’Ivoir’Soir ayant la photo de l’artiste à la une !

    C’était un triste soir qui ne s’oublie pas. Pour qui a connu Djimmy. Plus tard j’aurai l’occasion d’assister à ses funérailles à Ficgayo. Et surtout à la très poignante arrivée de la dépouille à Siporex, entourée par les femmes en pleurs, rythmant de leurs pas synchronisés cette célèbre danse funéraire Bété.

    Lago Antoine (pas le gardien de l’africa Palabres Sports) n’a vécu 38 petites années. Un talent immense. Et la révélation du Polihet !

    Les stars nous quittent parfois très tôt.

    Ernesto Djédjé, le « Gnoantré national », « l’Épervier » ou encore « le Roi du ziglibithy » lui aussi s’en est allé à 35 ans ! Au moment où il était au Top de sa gloire. Après avoir fait revenir de France quelques anciens requins des Studios. Comme la virtuose de la batterie PACO SERY. Le très talentueux gaucher…

    Quand je parle de PACO, mon fils qui s’énerve déjà, me demande « Papa est ce que tu as vu jouer Elysee SONG, le batteur de DJ Arafat ? ».

    Que voulez vous que je lui réponde ?

    Quand Djimmy jouait aux funérailles derrière ma fenêtre, à Yopougon Koute, deux pas de chez Tina la mère d’ARAFAT, ce dernier n’était pas encore né. La génération dorée du Coupé Décalé n’a rien vu des heures de gloire de Djimmy ou de de Djedjé….

    Comment dire à mon fils que je ne peux imaginer qu’on compare sur la même échelle le jeune SONG ELYSEE à un PACO SERY !

    Si PACO devrait competir dans “ L’Afrique a un incroyable talent ”, le concours allait être arrêté ! Je parle par avoir 10 minutes de Paco aux côtés d’Ernesto. 10 minutes pour signer son passage à Gozo ou invité l’artiste n’avait pu se produire suite à d’interminables palabres entre organisateurs jusqu’à 4h du matin. A cette heure les bagages de l’orchestre étaient déjà te-emballés dans le car qui avait conduit la délégation. Pour Gozo, l’aigle Ernesto à accepté de déballer les instruments et de délivrer trois morceaux avec cette sélection de talentueux musiciens réunis qui composait sa Dream Team ! C’était du grand Art. Une symphonie d’orfèvre !

    HOUPHOUËT-BOIGNY à dit  » On nous a trop volés ». Je complète » On nous a volés nos Dieux ! ».

    Quand Djedje est décédé à Yamoussoukro ce fut un coup de folie dans la cité universitaire de Yopougon. Comme un seul homme nous avons déferlé chez la mère de la star à deux pas aux « Toits Rouges »… Tout Yopougon est arrivé…

    Voici pourquoi je salue l’excellent travail de SAPET TRADUCTION. Bien sûr elle est littérale pour cette première phase qui est offerte GRATUITEMENT sur le net. Il y a tout un chantier de recherches à poursuivre pour comprendre au-delà des mots le deuxième message caché. Au temps du Parti Unique la parole était parfois enrobée dans le proverbe qui était protecteur car ouvert et impersonnel. SAPPET n’est pas le Professeur Seri Bailly Zacharie. Il faut donc être tolérant envers son travail, l’accompagner en lui donnant LES MOYENS DE PRODUCTION TECHNIQUE et de mobilité géographique pour aller sur le terrain du village. Là bas aussi vous savez très bien que la bonne information exige une petite boisson … La recherche demande des moyens !

    J’ai pleuré hier à Niamey Gnahoré Djimmy. Je pleure aujourd’hui à Abidjan mes frères nigériens agressés par des voleurs mal cachés derrière un motif de fausse vengeance !

  4. ==== LES NIGERIENS, NOS FRERES ========

    1. JOUR DE GLOIRE A NIAMEY

    En plein boulot d’audit technique et institutionnel avec des partenaires français, sur la plate-forme de l’Aéroport International Diori HAMANI, j’ai vu nos installations encerclés par les troupes d’élite de la Présidence du Niger et qui prenaient position tout autour de l’immense aire. Nous avions pris subitement pris peur. Mais avons été vite rassurés. Une très haute personnalité était en visite au Niger et elle devait prendre son vol retour dans l’avion d’Air France sur le tarmac.

    Quand on m’a annoncé que cette personnalité n’était autre que le Directeur Général adjoint du Fonds monétaire international, j’étais aux anges. L’homme que toutes les présidences africaines choyaient ainsi s’appelait… Alassane OUATTARA !

    Enfermé, dans un bâtiment pour des raisons de sécurité par les troupes de la Présidence, avec tous ceux qui avaient eu le malheur de se trouver à cet instant précis du côté de la piste, je devais attendre jusqu’au départ du vol pour bouger le moindre orteil. Il y a militaire et militaire…

    Je voulais tenter l’impossible pour rencontrer ADO. J’ai actionné mes contacts locaux. Et de proche en proche, c’est tout l’intérêt des bonnes relations et d’un carnet d’adresses solides, ke Directeur de la Sécurité d’état un commissaire de Police est venu me chercher. C’était un officier formé..à l’école de Police d’Abidjan. Il m à aidé à entrer au Salon d’honneur où J’ai pu rencontrer mon idole ! Nous avons cheminé jusqu’à l’avion en présence des autorités nationales. Les photos souvenirs et les échanges de carte de visite suivront.

    Le contact était établi !

    L’officier de Police me l’avouera plus tard : ses plus années obt été celles passées à Abidjan. Avec ses frères ivoiriens. Partout où il rencontrera un ivoirien il sera avec « un frère de sang » !

    2. « EST CE QUE GUEI ROBERT EST TOUJOURS LA » ?

    Nous étions un vendredi jour de prières à Garoua dans le grand Nord du Cameroun dans la ville de feu Amadou AHIDJO le premier Président. Après la prière du Vendredi par inadvertance mon passeport est tombé et mon voisin de prière l’a remarqué…

    Quelques temps après j’ai rencontré dans le hall de mon hôtel un Haoussa, vendeur ambulant de médicaments. C’était mon voisin. Tour heureux il est venu vers moi :

    « EHÉ MON FRERE DE COTE D’IVOIRE comment ça va au pays ? ».

    Nous avons brièvement échangé. Puis il m’a posé une question qui m’a paru étrange :

    « Et Guei Robert est ce qu’il est toujours là ? ». Nous étions en 2009. Or le Président GUEI est décédé en 2002 !

    Je lui ai donné la bonne information à notre frère Haoussa…

    Parti de Côte d’Ivoire suite à l’arrivée de la Junte militaire qui entre autres décisions avait mis fin aux activités des magouillats qui le faisaient vivre, notre ami était depuis lors sur pieds. Vendeurde médicaments traditionnels à la sauvette. De village en village. De pays en pays. D’adjamé il était arrivé à Garoua quand je l’ai rencontré.

    Son exil volontaire était dû au fait qu’il a tout perdu avec la junte militaire ! Mais son cœur était resté à Abidjan. Aussi dépité il s’est coupé du monde, du telephone et de la Radio. Il est parti pour ne plus revenir !

    ====== AFFRES DE MIGRANTS, PLEURS D’EXIL ! ====/

    Dans la grande discographie consacrée à Soundjata KEITA, l’une des plus belles est le Soundjata Tamana. Il y en a plusieurs. La version de Mory KANTE du temps où il appartenait au célèbre RAIL BAND de Bamako, est l’une des plus riches.

    Le Tamana en question c’est l’exil de Djata raconté. L’exil c’est toujours un cœur qui saigne !

    Que ce soit un exil intérieur comme celui de mon ami Yedagne Honorât à qui je demande de « sortir ENFIN à l’extérieur » de lui mêmepour parler davantage aux jeunes journalistes, comme il sait si bien le faire !

    Ou un exil imposé comme celui DES GENS DE LA HAYE ….

    Pour ces derniers, le grand poème Soufi
    « AVEZ VOUS DES NOUVELLES DES GENS D’ANDALOUSIE ?  » sonnera dans nos têtes comme UN RAPPEL. car le Coran est bien de par son essence, UN RAPPEL !

    Écoutons quelques vers de ce poème savant :
    ==========

    Accomplie, toute chose porte son défaut.
    La douceur de vivre ne doit leurrer personne
    Tel que je vois, tout est affaire d’alternance.
    Comblé un instant, on en souffre l’éternité !

    La vie ici-bas n’épargne jamais personne.
    Jamais rien ne demeure longtemps inchangé
    …………

    Hier encore, ils étaient les maîtres chez eux
    Aujourd’hui, ils sont soumis en terre hérétique

    C’est pour de tels faits que le cœur fond de peine.
    ============

    Le cœur de nos frères nigériens d’Abidjan saigne aujourd’hui. Nous devons être solidaires avec eux.

    Demain et ailleurs, à qui le tour ?

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