Edwige FIENDE
En Côte d’Ivoire, le procès devant le tribunal criminel de l’ancien président de l’Assemblée nationale Guillaume Soro et 19 de ses proches, jugés « pour complot contre la sûreté de l’Etat » s’est ouvert mercredi sous haute surveillance policière.
Deux cargos et un blindé de la police, un pick-up de la gendarmerie étaient stationnés devant le palais de justice où se déroule l’audience.
Plusieurs éléments de la police armés de fusils, casques de protection sur la tête avec des gilets pare-balles étaient visibles à l’entrée et à l’intérieur du palais de justice.
A l’ouverture du procès, sept accusés dont Guillaume Soro, Affoussy Bamba, Moussa Touré, n’ont pas été aperçus tandis que 13 arrivés à 13h00 dans la salle d’audience étaient dans le box des accusés.
Le 30 avril, la justice ivoirienne a prononcé “la mise en accusation’’ de M. Soro et 19 de ses proches, et ordonné « leur renvoi devant le tribunal criminel » afin d’être jugé pour « complot contre la sûreté de l’Etat, participation à une bande armée, détention sans autorisation d’armes à feu de la première catégorie, et d’actes et manœuvre de nature à compromettre la sécurité publique ».
Mardi, Les avocats de Guillaume Soro ont dénoncé mardi « un simulacre de procès résultant de l’ordonnance de renvoi en cause » de l’ex-président de l’Assemblée nationale et ses proches et annoncé avoir « saisi les juridictions internationales » afin de contester « ces atteintes aux droits » de leur client.
Ils ont reproché à « la justice ivoirienne » de s’être « rendue complice d’un règlement de compte politique, visant à écarter M. Soro et les cadres de son mouvement des affaires publiques du Pays ».
Pour eux, le « seul objectif de cette procédure judiciaire qui sert de vernis juridique au pouvoir politique est d’écarter le GPS (Générations et peuples solidaires), ses hauts cadres et ses membres de toute responsabilité politique ».
Alerte info/Connectionivoirienne.net
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