La ministre de la Solidarité et de la Lutte contre la Pauvreté, Myss Belmonde Dogo s’est rendue le mardi 04 mai, au chevet des blessés et dans les domiciles des victimes de l’accident survenu le dimanche dernier, sur l’axe Katiola-Niakaramadougou (Hambol). La ministre est allée apporter la compassion et le soutien du gouvernement aux accidentés et aux familles éplorées.
Le bilan établit hier mardi fait état de 23 morts, au lieu de 18 comme annoncé aux premières heures de l’accident, ainsi que de nombreux blessés dont plusieurs cas graves.
Cette tragédie n’a pas laissé indifférent le Chef de l’Etat et le Premier ministre qui ont dépêché la Ministre de la Solidarité et de la Lutte contre la Pauvreté, Myss Belmonde Dogo auprès des familles éplorées. Et ce, pour non seulement témoigner la compassion du gouvernement, mais également apporter une assistance aux blessés qui reçoivent encore des soins au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Bouaké et au Centre hospitalier régional (CHR) de Katiola.
C’est à Fronan, ville située à 7 km de Katiola, chef-lieu de région du Hambol, que la ministre de la Solidarité a débuté sa visite dans les familles endeuillées par cet accident.
Belmonde Dogo s’est associée au malheur des deux veuves dont Fatou, mère de 08 enfants. Cette épouse est inconsolable depuis le dimanche dernier suite à l’accident tragique qui a emporté son époux. Entre deux sanglots, elle adresse un message du cœur aux plus hautes autorités du pays. ‘’Je remercie le Président de la République et le Gouvernement. Que Dieu bénisse mes enfants’’, a-t-elle marmonné avec une voix enrouée par l’émotion.
Après l’étape de Fronan, la ministre de la Solidarité et sa délégation composée des autorités préfectorales et élus locaux, se sont rendues au Centre hospitalier régional (CHR) de Katiola, où deux (2) des blessés de l’accident, sont internés. La ministre Belmonde Dogo s’est informée de leur état de santé. Selon le médecin traitant, ‘’leurs jours ne sont plus en danger’’.
Cap a été ensuite mis sur la préfecture de Katiola, où une rencontre a eu lieu avec l’ensemble des représentants de familles ayant perdu un proche dans l’accident. Prenant la parole, Kouamé Bi Kalou, Préfet de région, Préfet du département de Katiola, est revenu sur les circonstances de l’accident. « C’est un motocycliste qui ne s’est pas arrêté au panneau STOP, à l’intersection du village de Darakokaha. Il a été percuté mortellement par un mini car venant de Ouangolo, le conducteur ayant perdu l’équilibre, s’est retrouvé sur la voie opposée et est entré en collision frontale avec un camion. C’est ce qui a provoqué ce bilan macabre, de 17 morts au départ à 23 maintenant », a-t-il-relaté.
L’émissaire du gouvernement, la Ministre de Solidarité Myss Belmonde Dogo a fait comprendre aux familles éplorées que le Chef de l’Etat et le Gouvernement se tiennent à leurs côtés pour les aider à traverser ces moments difficiles. « Nous avons appris la douloureuse nouvelle, le Gouvernement ne pouvait pas rester à Abidjan, sans envoyer la ministre de la Solidarité, pour vous dire Yako comme on le dit ici chez nous en Côte d’ivoire », a-t-elle indiqué, avant d’ajouter « le Président de la République est à vos côtés, il pleure avec vous. Et avec lui, le Premier ministre Patrick Achi est aussi de cœur avec vous. Je sais aussi que vous avez la foi, c’est Dieu qui décide du temps de vie de chacun sur terre. Soyez courageux ».
Myss Belmonde Dogo a au nom du gouvernement décidé de prendre en charge les frais de conservations des dix (10) corps encore à la morgue, afin que les familles puissent procéder à leur enterrement.
La visite aux blessés internés au CHU de Bouaké, a constitué la dernière étape de ce périple. Parmi ces accidentés pris en charge dans cet établissement hospitalier, deux doivent subir une intervention chirurgicale à cause de la gravité de leurs blessures.
Aux blessés et aux familles des victimes décédées dans cet accident qui a endeuillé la région du Hambol, la ministre de la solidarité a apporté l’appui financier du gouvernement pour les soins des blessés et pour l’organisation des obsèques des personnes décédées.
Traduisant ainsi en acte le concept ‘’la Côte d’Ivoire solidaire’’, cher au Président de la République, Alassane Ouattara, qui doit nécessairement passer par une proximité entre les gouvernants et les populations en toute occasion et en tout lieu.
Avec Sercom
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