Alors qu’Emmanuel Macron a annoncé la suppression de l’ENA en France, les 17 établissements africains qui suivent son modèle comptent bien lui survivre.
Poussiéreuses, les Écoles nationales d’administration ? En France, Emmanuel Macron a fait de la suppression de l’ENA le symbole d’une volonté réformatrice. S’attaquer à la haute fonction publique à un an d’une élection présidentielle n’est évidemment pas anodin. Mais quelles conséquences cela peut-il avoir sur le continent ?
« Le problème de l’ENA en matière d’image n’est qu’un problème franco-français, répond Camélia Ntoutoume-Leclercq, ministre gabonaise déléguée à l’Enseignement supérieur et à la Recherche scientifique. L’ENA continue de faire rêver en Afrique. C’est une grande dame de 70 ans, devenue une marque internationale et un label qu’il faut protéger ! L’ENA, c’est le gage d’une formation de très grande qualité, qui ne souffre aucune contestation et qui attire de facto le respect.»
Elle-même énarque et présidente de la confédération internationale des associations françaises et étrangères des anciens élèves de l’ENA, la ministre s’inquiète de la décision du président français, qui souhaite remplacer l’ENA par un Institut du service public. « Avec la disparition du nom, que vont devenir les 64 ENA dans le monde ? » s’interroge-t-elle.
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RÉSERVÉ AUX ABONNÉS | Par Christelle Marot
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