Le maire honoraire de la commune d’Abobo, Kandia Camara, a présidé la première session de l’année 2021, ce lundi 26 avril, dans la salle des mariages de la mairie.
Les conseillers municipaux de la commune d’Abobo ont adopté à l’unanimité le budget primitif de l’année 2021 qui s’équilibre en recettes et en dépenses à la somme de 6 061 599 000 FCfa dont 4 800 000 000 FCfa en fonctionnement y compris 480 000 000 FCfa à transférer en investissement pour financer certaines opérations et à 1 741 599 000 FCfa en investissement.
Le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et de la Diaspora a, au cours de cette rencontre, rendu un vibrant hommage à l’ex-Premier ministre et maire de la commune d’Abobo, Hamed Bakayoko, dont la gestion a été saluée par tous. En ce qui concerne le programme triennal 2021-2023, celui-ci prend en compte les préoccupations des populations de la commune.
« Pour l’élaboration de ce programme, les populations ont été consultées. Nous avons pris en compte non seulement leurs préoccupations mais une synthèse a été faite et c’est ce qui est ressorti de la synthèse qui a été adopté à l’unanimité ce jour », a expliqué Kandia Camara.
A l’en croire, un engagement a été pris afin que les populations d’Abobo sentent les efforts qui ont été consentis en leur faveur.
Le maire honoraire d’Abobo a indiqué que les priorités du Conseil municipal sont la santé et l’éducation. En effet, les infrastructures sanitaires et scolaires seront réhabilitées et au besoin, construire d’autres pour tenir compte des besoins des populations.
« Il est prévu l’amélioration du cadre de vie des populations avec le reprofilage des voies et la prise en charge des activités menées par les populations. Les jeunes verront leurs activités financées par la mairie », a poursuivi Kandia Camara.
Par Franck YEO
Fratmat
==== LE MESSAGE DE BARACK OBAMA AU PARLEMENT GHANEEN EN JUILLET 2009 (2) ===
« Africa does not need strong men. It needs strong institutions »
Malgré le Ramadan et ses rigueurs, j’ai scruté patiemment la multitude des textes dont :
1. Loi n° 2014-453 du 05 août 2014 portant statut du District Autonome d’Abidjan.
2. Loi n° 2014-452 du 05 août 2014 portant mode de création, attributions, organisation et fonctionnement du district autonome.
3. Loi n° 2014-451 du 05 août 2014 portant orientation de l’organisation générale de l’Administration Territoriale.
4. Loi n°2012-1128 du 13 décembre 2012 portant organisation des collectivités territoriales.
5. Loi n° 2003-489 du 26 décembre 2003 portant régime financier, fiscal et domanial des Collectivités Territoriales.
6. Loi n°2002-04 du 03 janvier 2002 portant statut du personnel des Collectivités Territoriales.
Je n’ai rien retrouvé relativement à L’HONORARIAT DES MAIRES ET DES ÉLUS LOCAUX…
Or un Maire honoraire qui préside une session essentielle comme le budget, il faut bien qu’il ou elle, ait un mandat à la mesure de cette prérogative !
En France et dans les pays AUX INSTUTIONS FORTES, ce statut de MAIRE HONORAIRE est bien règlementé. Découvrons quelques textes :
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L’honorariat est conféré par le Préfet aux anciens maires, maires délégués et adjoints qui ont exercé des fonctions municipales pendant dix-huit ans au moins. Les conseillers municipaux qui n’ont jamais été maire ou adjoint ne peuvent se voir conférer l’honorariat.
Conditions à remplir pour devenir maire honoraire :
L’intéressé doit avoir cessé les fonctions pour lesquelles l’honorariat est demandé. Toutefois, rien ne s’oppose à ce que les anciens maires, maires délégués et adjoints continuent d’exercer les fonctions de conseiller municipal.
La demande d’honorariat doit être transmise par l’intéressé lui-même (sur papier libre) avec justification des différents mandats, au minimum 3 mandats : 18 ans de service sans obligation d’avoir exercé dans une même commune au sous-préfet d’arrondissement dont il relève ou à la Préfecture pour l’arrondissement Chef-lieu.
La demande doit être obligatoirement accompagnée de la photocopie de la carte nationale d’identité.
Si le demandeur remplit l’ensemble des conditions, un arrêté est pris par Monsieur le Préfet conférant au demandeur la qualité de maire ou d’adjoint honoraire.
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Ce statut de Maire Honoraire a quelque fois fait débat à l’Assemblée Nationale. Ainsi lors de la 14ème législature, la Question écrite N°26562 était ainsi formulée :
Texte de la question
M. Marc Le Fur attire l’attention de M. le ministre de l’intérieur sur l’honorariat des élus. Le titre honorifique de maire honoraire est conféré aux élus qui ont exercé leurs mandats locaux pendant une durée suffisamment longue, à savoir dix-huit ans pour les maires honoraires. Il lui demande SI UN CONSEILLER MUNICIPAL EN EXERCICE, anciennement maire, justifiant de la durée légale pour obtenir le titre de maire honoraire, peut le devenir.
Texte de la réponse
En application de l’article L. 2122-35 du code général des collectivités territoriales, l’honorariat est conféré par le préfet aux anciens maires, maires délégués et adjoints qui ont exercé des fonctions municipales pendant au moins dix-huit ans dans la même commune. Pour le décompte des dix-huit ans de fonctions municipales, sont prises en compte, non seulement les fonctions de maire, maire délégué ou adjoint, mais également celles de conseiller municipal dès lors que l’intéressé a, à un moment donné, exercé les fonctions de maire, maire délégué ou adjoint. Si les fonctions municipales ne doivent pas nécessairement avoir été exercées de façon continue, le total des années de mandat doit en revanche atteindre dix-huit ans. Les intéressés doivent nécessairement avoir cessé les fonctions pour lesquelles l’honorariat est demandé. Toutefois, rien ne s’oppose à ce qu’ils continuent d’exercer celles de conseiller municipal.
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Mieux lors de la 10e législature en février 1994, la question du Protocole concernant les maires et adjoints honoraires, avait également fait débat :
Question écrite n° 04643 de M. Josselin de Rohan (Morbihan – RPR) publiée dans le JO Sénat du 03/02/1994 – page 232
M. Josselin de Rohan demande à M. le ministre d’Etat, ministre de l’intérieur et de l’aménagement du territoire, de bien vouloir lui faire savoir si les maires et adjoints honoraires sont autorisés à revêtir dans les cérémonies publiques ou manifestations les insignes et écharpes représentatives de leurs anciennes fonctions.
Réponse du ministère de l’Intérieur publiée dans le JO Sénat du 14/04/1994 – page 898
Réponse. – L’honorariat est conféré, conformément à l’article L. 122-18 du code des communes, aux anciens maires et adjoints qui ont exercé des fonctions municipales pendant au moins vingt quatre ans. Le port de l’écharpe et de l’insigne officiel des maires est réglementé par les articles R. 122-2, 3 et 4 du code des communes. C’est ainsi que les maires portent l’écharpe tricolore » dans les cérémonies publiques et toutes les fois que l’exercice de leurs fonctions peut rendre nécessaire ce signe distinctif de leur autorité « . De même, le port de l’insigne officiel, dont l’usage est facultatif aux termes du décret du 22 novembre 1951 portant création d’un insigne officiel des maires, est réservé aux maires » dans l’exercice de leurs fonctions « . Ainsi, le maire ou l’un de ses adjoints doivent les porter pour effectuer les sommations préalables à l’emploi de la force pour disperser les attroupements (art. 431-3 du nouveau code pénal). Le port de l’écharpe ou de l’insigne officiel est ainsi conditionné par L’EXERCICE EFFECTIF DES FONCTIONS DE MAIRE OU D’ADJOINT.
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En attendant que nos experts de la Direction Générale de la Décentralisation et du Développement local, la fameuse DGDDL, viennent éclairer ma lanterne, je reste dubitatif !
Naïvement je croyais que la fonction honorifique était octroyée quand « on a rangé DEFINITIVEMENT les crampons ».
Mais comme l’appétit vient en mangeant, en football comme en politique, on peut annoncer officiellement sa retraite un jour, faire un jubilé le lendemain, puis revenir en arrière le surlendemain et reprendre son maillot !
Un vrai NUMERO 10, n’abandonne jamais le terrain. À tout moment, si le public le réclame, il peut rechausser les crampons et regagner l’aire de jeu !
Et OBAMA qu’est-ce qu’il avait dit : « Africa does not need strong men. It needs strong institutions ».
Mais est-ce que OBAMA connait même ABOBO et ses réalités ?
Ce n’est pas partout que les textes marchent !
Est-ce qu’au TCHAD, sous nos yeux, le PAN qui devrait faire l’intérim de IDRISS DEBY, n’a pas lui-même prononcé un discours public pendant les obsèques du Maréchal et dans lequel il admet la nécessité de la transition militaire ?
NECESSITAS COGIT LEGEM ….La nécessité fait parfois la loi !
On commence doucement quelque part et on glisse progressivement partout …
Qui peut cracher sur un budget de 6 milliards ?