La Cote d’Ivoire doit extrader Blaise Compaoré

Le réseau international justice pour Sankara justice pour l’Afrique « demande » l’extradition de Blaise Compaoré dans son pays

Emmanuel DJE BI

Le réseau international justice pour Sankara justice pour l’Afrique, a « (exhorté) » mercredi les « forces démocratiques et le peuple de Côte d’Ivoire à faire pression sur leur gouvernement afin que (l’ancien président burkinabè) Blaise Compaoré (…) soit extradé sans tarder », dans une déclaration.

« Nous exhortons les forces démocratiques et le peuple de Côte d’Ivoire à faire pression sur leur gouvernement afin que Blaise Compaoré, qui a fait tant de mal à leur pays, soit extradé sans tarder », indique la note.

Ledit réseau a aussi demandé à la justice militaire de commencer par le procès de l’affaire Sankara. Parce que selon lui, cela fait 34 ans que la justice n’a pas été faite.

« Nous exhortons la justice à commencer par l’affaire Sankara. Voilà plus de 34 ans que les familles des victimes du 15 octobre 1987 attendent que justice soit faite, que les restes des corps de leurs parents leur soient restitués afin d’organiser leur inhumation, et pouvoir enfin faire leur deuil », a fait savoir le réseau international justice pour Sankara.

Par ailleurs, il a interpellé la France à mettre à la disposition de la justice burkinabè les archives relatives à l’assassinat de Thomas Sankara.

« L’ouverture annoncée du procès ne nous fait pas oublier que l’instruction sur le présumé complot international reste ouverte suite à la disjonction opérée par la justice burkinabè entre celui-ci et les événements qui se sont déroulés au Burkina Faso.

Nous savons désormais que tout n’a pas été fait du côté de la France pour transmettre les documents produits par des administrations françaises pendant le régime de Sankara et après son assassinat (…) couverts par le secret national comme l’a promis le Président Emmanuel Macron à Ouagadougou en novembre 2017.

En particulier nous demandons que les archives du Président François Mitterrand et de son cabinet comme celles du Premier ministre Jacques Chirac, alors Premier ministre et de son cabinet, couvrant la période précédant et suivant l’assassinat de Thomas Sankara, couvertes par le secret-défense, soient transmises à la justice burkinabè », a souhaité le réseau.

La justice militaire burkinabè a prononcé mardi la mise en accusation de Blaise Compaoré, Gilbert Diendéré et 12 autres personnes dans le dossier de l’assassinat de Thomas Sankara.

Ils sont accusés entre autres d’attentat, de complicité d’atteinte à la sûreté de l’État, assassinat et recel de cadavre. Les concernés ont été renvoyés au jugement par la chambre de contrôle de cette juridiction.

Alerte info/Connectionivoirienne.net

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