Côte-d’Ivoire: Le procès d’Amadé renvoyé au 31 mars pour entendre 11 témoins

Note: Le 31 mars la CPI se prononcera sur le recours du Procureur Bensouda pour un procès en appel contre les acquittements de Gbagbo et Blé Goudé.

Donald NGORAN

Le procès du chef milicien burkinabè Amadé Ouérémi, poursuivi entre autres pour des faits de « crimes contre civils, crimes de guerre, génocide, assassinats, viols, attentat, complot contre l’autorité de l’état, pillages, participation à des mouvements insurrectionnels, tribalisme, xénophobie, troublés à l’ordre public », ouvert mercredi à Abidjan a été suspendu et renvoyé à une semaine plus tard pour attendre des témoins.

Le procès s’est ouvert mercredi 24 mars au tribunal criminel du Plateau avec la phase des accusations puis les témoignages des victimes le jour suivant.

Au nombre de 82, finalement c’est 11 témoins qui se sont présentés à la barre.

Au vu de cela, le président du tribunal Charles Bini a dû suspendre le procès au deuxième jour de son déroulement et le renvoyé au 31 mars pour permettre aux témoins restants de pouvoir donner leur version des faits.

Soupçonné de crimes commis durant la crise postélectorale de décembre 2010 à avril 2011, qui a fait 3.000 morts en Côte d’Ivoire, dont 817 en une journée à Duekoué, Amadé Ouérémi qui régnait en maître dans la région a été interpellé le 18 mai 2013 par des éléments des Forces républicaines.

Alerte info/Connectionivoirienne.net

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