Une vue générale de l’Assemblée nationale ivoirienne lors de l’élection de son nouveau président, le 7 mars 2019, à Abidjan.
La nouvelle Assemblée nationale élira son président le 1er avril. Les noms de plusieurs caciques du parti au pouvoir circulent, et la désignation d’une présidente n’est pas exclue.
Les obsèques d’Hamed Bakayoko achevées, le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) replonge dans la politique : il prépare l’ouverture de la première session parlementaire de la nouvelle législature, qui aura lieu le 1er avril et au cours de laquelle le président de l’Assemblée nationale sera élu.
Le futur chef de l’Assemblée sera, sans surprise, issu des rangs du parti présidentiel, qui a remporté 137 sièges de députés sur 255, le 6 mars. Mais la défaite de Gilbert Koné Kafana, dont la liste a été battue à Yopougon par celle du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) et d’Ensemble pour la démocratie et la souveraineté (EDS), qui était conduite par Michel Gbagbo, le fils de l’ancien président, a changé la donne.
Avant le scrutin, Kafana faisait en effet figure de favori pour succéder au président sortant, Amadou Soumahoro, annoncé sur le départ. Le RHDP doit donc se trouver un nouveau champion. Et dans ce nouveau Parlement, marqué par le retour des partisans les plus farouches de Laurent Gbagbo, le RHDP sait qu’il aura besoin d’un tribun pour tenir l’hémicycle.
Bictogo favori
Si, fort d’une majorité absolue, il sait qu’il pourra mécaniquement faire adopter les textes de loi, il devra faire face à une opposition désormais bien décidée à profiter de la tribune que lui offre l’Assemblée pour ouvrir un front supplémentaire dans la bataille de l’opinion.
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Côte d’Ivoire : Bictogo, Soumahoro, Ouloto… Qui Ouattara va-t-il choisir pour présider l’Assemblée ? Par Baudelaire Mieu
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