Quand des gens prétendent qu’ils sont heureux de découvrir un Hamed Bakayoko travailleur sous la plume de l’ancien préfet Toh Bi, ils trahissent en fait leur mépris pour Hamed Bakayoko, et l’idée qu’ils ne pensaient pas qu’il était un travailleur !
Ceux qui connaissent Hamed Bakayoko savent son intelligence, son talent, son flair et sa capacité de travail.
Au RDR et au RHDP, même dans les partis d’opposition, les Ivoiriens l’ont vu progresser !
Il est au gouvernement depuis 2003. Le Président Gbagbo n’a jamais reproché à Hamed Bakayoko d’être un paresseux et de n’être pas un travailleur. Leur différend était d’ordre politique.
On n’avait pas besoin de Toh Bi pour savoir la capacité de travail de Hamed Bakayoko ! Et si le Premier ministre Hamed Bakayoko était généreux et mécène de la culture, c’est bien parce qu’il avait bien travaillé, et qu’il partageait ce qu’il avait eu de façon licite et non illicite.
Des années Gbagbo à nos jours, son nom n’a jamais été cité dans des détournements publics, et l’affaire de la drogue n’a pas réussi à entacher sa bonne réputation qui était faite, comme il l’avait ajouté dans sa réponse contre l’avis de certains !!! Suivez mon regard !
Quand le journaliste Ikwe, adepte lui-même de la drogue, écrit de façon lâche après sa mort, alors qu’il s’est tu durant plusieurs mois, il doit se rappeler qu’en dehors de ses élucubrations et bla bla, aucune preuve n’existe contre Hamed Bakayoko ! Aucune !!! Pourquoi garder les preuves ! Pourquoi laisser dire qu’il est un affabulateur s’il a des preuves accablantes ?
Ceux qui aiment Hamed Bakayoko ne peuvent pas applaudir l’opportunisme de ceux qui cherchent plus à se mettre en vedette !
On n’a pas besoin de Vincent Toh Bi Irié pour savoir qui est Hamed Bakayoko !
Joël Touré, journaliste
====== « LE POIDS DES MOTS, LE CHOC DES ANES » ===========
Marwane ne sera pas donc la seule victime collatérale de cette triste affaire. Après un usage mal compris du PRESENT D’HABITUDE, il fut dans l’obligation d’apporter des éclaircissements sur un article consacré à notre HAMBAK. S’il est constant que le présent de l’indicatif, en dehors des axes paradigmatiques, syntagmatiques ou autres, exprime le futur autant que le passé, l’usage du temps présent d’habitude, dans un contexte où on cherche « avec torche » un coupable, a été au final un risque bien assumé.
La nouvelle victime s’appelle l’ancien Préfet d’Abidjan Vincent Toh Bi.
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« On n’avait pas besoin de Toh Bi pour savoir la capacité de travail de Hamed Bakayoko ! Et si le Premier ministre Hamed Bakayoko était généreux et mécène de la culture, c’est bien parce qu’il avait bien travaillé, et qu’il partageait ce qu’il avait eu de façon licite et non illicite.
Ceux qui aiment Hamed Bakayoko ne peuvent pas applaudir l’opportunisme de ceux qui cherchent plus à se mettre en vedette ! »
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Ainsi Vincent Toh Bi ne pleure pas son ami et son frère. Il cherche place….C’est donc un profiteur, notre cher annonciateur d’une Aube pacifiée pour la Côte d’Ivoire !
De février 2000, le célèbre organe de presse « Jeune Afrique » de Marwane a été baptisé « Jeune Afrique L’Intelligent ». En 2006, ce nom sera finalement abandonné au profit de « Jeune Afrique ».
« L’âne peut aller à la Mecque, il n’en reviendra pas pèlerin. » Le Proverbe arabe est sans cœur contre le pauvre baudet ! Mais c’est un fait incontestable que l’habit ne fait pas le moine.
La Comtesse de Ségur, grande dame de lettres Russe, sera encore plus incisive quand elle dira : « Un âne à deux pieds peut devenir Général et rester âne. »
======== « LES INTELLIGENTS A ABIDJAN » ===========
Mabri indésirable à Korhogo aux obsèques de Gon !
Mme la ministre Ouloto, vous venez d’ouvrir la boite de pandore. Laissez le nom de Ouattara dans votre affaire d’élection. Ouattara n’a pas besoin de ça !
On n’a pas besoin de Vincent Toh Bi Irié pour savoir qui est Hamed Bakayoko !
Les formules chocs ne manquent pas à l’ami Joël pour assener ses vérités à lui ! En propriétaire des lieux. Propriétaire autoproclamé, vous l’aurez compris. Mais l’adage dit bien « vérité en deçà des Pyrénées, erreur au-delà. ».
A juste titre les latins disent « Verba volant, scripta manent » « les paroles s’envolent, les écrits restent ».
Pourquoi le témoignage (écrit) étayé de belles histoires croustillantes de Tobiiii, peut-il être gênant ? Surtout pour un …journaliste ! Les Sofas, pour reprendre la belle formule de Diegou Bailly, seraient ils encore parmi nous, et dans les médias ?
Pour les obsèques de notre HAMED, on a eu droit à plusieurs projets. Jusqu’à la toute dernière version, signée et datée par Le Directeur General du Protocole d’Etat. Dans l’une des versions très détaillée du reste, on a bien pu lire :
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10H55 – 11H00 :
Recueillement du Couple Présidentiel
Après s’être incliné, le Couple Présidentiel regagne la loge officielle
A la suite du Couple Présidentiel, les Chefs d’État, Chefs de Gouvernement ou leurs Représentants sont invités à venir s’incliner, sous la conduite du Protocole d’État
A la fin de l’étape du recueillement, le maître de cérémonie invite successivement les personnalités désignées, pour leurs différents témoignages
?11H00 – 11H20 :
Témoignages
Témoignage 1 : Madame XXXXXXXXXXX
Témoignage 2 : Monsieur XXXXXXXXXX,
A la fin des témoignages, le maître de cérémonie invite le Président de la République à procéder à la décoration à titre posthume du Premier Ministre Hamed BAKAYOKO
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QUESTION : A quoi auraient servi ces témoignages de personnes triées sur le volet puisque selon Joël, tout le monde connait suffisamment notre HAMED ?
A l’ère de la « vidéosphère », pour reprendre le joli terme de Régis Debray, où les cyberactivistes nous imposent parfois leur cadence, on sait TOUS ce qui a été dit sur tous les hommes qui entourent le Président ! Et ce depuis que l’ancien Président de l’Assemblée Nationale est passé dans l’autre camp… Notre cher HAMED n’y a pas échappé ! Jamais on n’a vu Joël répondre directement à ces attaques parfois violentes et sans scrupules. Comme il le fait aujourd’hui et maladroitement A TORT, contre le collaborateur direct de notre défunt Premier Ministre.
Du reste qui est mieux placé que le Directeur de Cabinet, collaborateur direct de la personnalité, pour nous donner une meilleure illustration de « HAMED AU TRAVAIL » ?
Personnellement j’ai beaucoup appris du Témoignage de Vincent Toh Bi.
A une date récente, dans le contexte des opportunités du télétravail, je devais valider un processus de digitalisation des échanges pour le compte d’un Cabinet International. Pendant la préparation des formations, je suis tombé sur une image que j’ai voulu utiliser dans mes présentations Powerpoint pour illustrer les multiples avantages des outils de signature électronique. L’image en question représentait le Ministre HAMED BAKAYOKO signant un document dans un parapheur alors qu’il entrait dans son véhicule ! Cherchez l’image dans vos archives INTELLIGENTES, vous la retrouverez j’en suis certain !
Finalement par respect pour notre HAMED, je me suis refusé à exploiter cette image pas très flatteuse, au prime abord.
Quand j’ai lu attentivement le témoignage récent de son ancien DirCab sur les méthodes de travail du Cabinet, j’ai enfin compris, la raison de cette signature aux pieds de sa voiture de commandement ! HAMED étant un perfectionniste, le document avait certainement dû être repris « n fois » avant la validation finale. Jusqu’à l’ultime minute du départ du Patron ! Tout se tenait clairement et ma présentation aurait souffert d’un mauvais exemple !
Dans une vie antérieure, dans une position similaire à celle de l’ancien Préfet d’Abidjan, j’ai enduré les affres du perfectionnisme d’un très grand chef, maniaque de la virgule au bon endroit. Esthète du verbe, du droit et de la grammaire, les collaborateurs de notre grand chef, vivaient son exigence de précision comme un calvaire. Le témoignage de Vincent Tobii est venu comme un apaisement personnel pour les douleurs passées que j’ai endurées stoïquement. Donc je n’étais seul, moi qui reprenais parfois sept (7) fois le même discours !
J’avais bloqué le compteur à 7 parce qu’au-delà j’étais lessivé et je subissais une loi de rendements décroissants…
Merci Tobiiiiii pour cet éclairage apaisant, cette leçon magistrale des relations professionnelles entre un patron et son collaborateur.
Terminons gentiment encore avec ces ânes que nous aimons tant et si bien en citant William Temple :
« Ce n’est pas le singe ou le tigre que je crains dans l’homme, mais l’âne. »