Michel Gbagbo, le fils de l’ancien président ivoirien, est élu dans la plus grande commune d’Abidjan avec 41 820 voix, soit 47,20 %. N’oublions pas que cette commune de Yopougon compte 500.000 électeurs sur 7,4 millions…
Quelles leçons peut-on tirer de cette victoire ?
Premièrement, Michel Gbagbo vient de ressusciter le Front Populaire Ivoirien (Fpi) après dix années d’absence. Son élection est aussi un signal fort aux détracteurs internes et externes de son père. Michel sait que la politique n’est pas linéaire, car elle a ses méandres, et pour y arriver il faut passer des collines, des montagnes, des vallées. Michel n’était pas également le candidat favori ou le candidat du cercle népotique, mais un vrai challenger, un compétiteur à l’image de son père. Il a osé comme son père l’avait été en 1990. La victoire de Michel Gbagbo à Yopougon signifie aussi le retour du Fpi de Laurent Gbagbo dans son bastion le plus populaire d’Abidjan.
Deuxièmement, cette victoire de Michel symbolise la voie de la réconciliation entre les populations de Yopougon et entre la côte d’ivoire et les ivoiriens.
Par ailleurs, Michel Gbagbo est souvent présenté comme un petit bout de son père, car il incarne le parcours Politique de son père, c’est à dire : ”on peut partir de rien et réussir en Politique ». On n’a pas besoin d’être fils de milliardaire, car la richesse morale est plus importante que la richesse matérielle. Ces valeurs sont portées par le père Gbagbo lui-même.
Pour conclure, un homme de gauche et socialiste, est un défenseur des opprimés et des minorités, il doit entretenir un discours rassembleur et inclusionniste.
Liadé Gnazegbo
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