Cet article d’opinion a été publié avant l’annonce du retrait du candidat de la Côte-d’Ivoire, l’ancien président de la FIF, et ex-directeur financier du Palais de la République sous le Président Laurent Gbagbo, monsieur Jacques Anouma.
Par Paul Bagnini
La campagne pour l’élection à la présidence de la Confédération africaine de football (Caf) n’en finit pas avec ses rebondissements. Le week-end, on a appris que les jeux seraient déjà faits. Que depuis la capitale du royaume chérifien, le grand manitou aurait encore tranché.
Des quatre candidats, Gianni Infantino aurait proposé que le Sud-Africain Patrice Motsepe devienne le patron de la Caf, et que le Sénégalais Me Augustin Senghor soit son 1er vice-président et le Mauritanien Ahmed Yahya, 2e vice-président. Tandis que l’Ivoirien Jacques Anouma, lui, sera nommé carrément Conseiller spécial du président, en demeurant ambassadeur de la Fifa.
C’est ce qui, dit-on, ressort de ce qui est désormais convenu d’appeler le « protocole de Rabat », auquel les différents protagonistes auraient pris part, aux côtés de deux représentants de Gianni Infantino, notamment le directeur de la division Associations membres de la Fifa, le Congolais Véron Mosengo-Omba et le principal assistant du président de la dite faîtière, le Suédois Mattias Grafström.
Après ces discussions qui ont tourné autour d’un programme unifié et d’un management consensuel sur proposition de la fédération internationale, appuyé par le Maroc et l’Égypte. Anouma, Senghor, tout comme Yahya ont décidé de se rendre dans leurs pays respectifs et de rendre compte à leurs Chefs d’État respectifs.
Si tout se passe comme prévu, les quatre devraient bientôt se retrouver à Nouakchott, en Mauritanie, pour poursuivre les négociations.
En 2017, il a fait campagne à visage découvert en faveur du Malgache Ahmad Ahmad. Gianni Infantino, le président de la Fifa, est encore en première ligne pour trouver un successeur au même Malgache.
Qu’est-ce qui n’a pas marché entre les deux alliés d’hier ? Pourquoi l’Italo-suisse tient-il à s’accaparer l’Afrique ? Autant de questions qui méritent d’être creusées. Pendant combien de temps l’Afrique va-t-elle laisser faire ?
Enfin, la proposition indécente du président Infantino n’a pas encore été acceptée. Tous ont demandé à consulter leurs bases.
Wait and see !
Par Paul Bagnini
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