Alors qu’ils s’y attendaient le moins, des propriétaires de maisons dans la localité de Djorogobité ont vu leurs propriétés totalement rasées. Une situation qui pour le moins déconcertante qui laissent les particulier sans défenses. De quoi s’agit-il ? Selon plusieurs témoins, l’Etat a détruit presque toutes maisons se trouvant sur le chantier de bitumage de la route sensée relier Djorogobité II pour aller à la cité SIR en passant par Djorogobité 1.
Toujours aux dires de plusieurs témoins que nous avons interrogés, ce projet visait à accompagner la campagne de feu Gon Coulibaly, alors candidat du RHDP aux présidentielles de 2020. Ainsi, au moment où les riveraient s’attendaient à une enquête d’impact environnemental à l’effet de procéder à l’évaluation des dégâts pour procéder dans un délai cours et dédommager dans la mesure du possible, tous ceux qui sont concernés par ledit projet, rien n’y fit. Bien au contraire, l’Etat a détruit les maisons des particuliers et a débuté dans la précipitation, la mise en œuvre du projet. Ceci, pour que l’ouvrage soit livré avant le début de la campagne présidentielle. Toutefois, révèle une source proche du dossier, c’est l’Agéroute qui, avant la destruction des maisons, va se charger de convoquer tous ceux qui sont propriétaires des maisons et/ou des biens concernés pour qu’ils présentent les documents qui les ont autorisés à construire. Ce qui a été fait, selon Jean Yves d’Almeida, un proche parent d’une des victimes.
On a envoyé des experts du BNEPT qui sont allés évaluer nos maisons. « Nous sommes en confrontation avec l’égéroute pour pouvoir discuter de la valeur de nos maisons parce qu’ils ont leur valeur et nous, nous avons les nôtres. Nous nous sommes entendus sur des montants et nous avons signés effectivement avec l’ageroute pour être dédommagés. Aux dernières nouvelles, il était question que ce soit le Fond d’entretien router qui nous paie. Mais jusque là, rien n’a été fait. Et cela fait presqu’un an que nous attendons. Nous n’avons aucun contact. Lorsque nous nous rendons à la direction du FER, on nous dit d’être patient parce qu’il s’agit de l’Etat. Nous voulons que le président de la République se saisisse de ce dossier pour nous aider à entrer en possession de notre argent », a déclaré M Lobouet, une des victimes qui dit ne plus avoir de toit pour dormir. Du côté de l’Ageroute, nous avons tenté de joindre la direction de l’Ageroute mais en vain.
De Gballou
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