Ahouman Gaël Lakpa, directeur de cabinet et porte-parole du président du Cri Panafricain, Abel Naky préfère regarder de l’avant plutôt que se condamner dans des souvenirs douloureux et tragiques. L’homme politique s’est remis en cause après avoir échoué à barrer la route au troisième mandat d’Alassane Ouattara.
« La présidentielle est bien derrière nous. Elle est bien passée avec son corollaire de désastre. Le mot est bien choisi et pesé. Désastre démocratique, désastre anticonstitutionnel, désastre et crise de légitimité. J’ai honte de savoir que cela se passe aujourd’hui au XXI ème, sous nos tropiques. Nous n’avons jamais voulu que les choses soient ainsi. Nous avons exprimé notre position claire sur le respect de la constitution. Malgré tout, un troisième mandat est en train d’être consommé et « puis ne va pas quelque part ». À qui s’en prendre si ce n’est à nous même ? Nous qui n’avons pas réussi à surmonter nos égos démesurés ? Nous qui n’avons rien compris des défis du moment ? Nous qui avons fini par trahir la confiance de nos concitoyens. Nous qui avons mis en avant nos ambitions personnelles. Je n’en dirai pas plus que nous n’ayons pu faire de différent que celui dont nous refusons la vision politique. En politique, le chemin peut être long et à la fois raccourci. Pour ma part je garde toujours foi en ce sacerdoce et en l’avenir. Nous faisons la politique pour un mieux-être des nôtres et non pas pour nos petites personnes éphémères. Je préfère regarder de l’avant plutôt que me condamner dans des souvenirs douloureux et tragiques. À l’horizon je vois des sourires en lieu et place des larmes. L’avenir nous appartient… »
Source: Afriksoir.net
En compétition à Attécoubé, le candidat Abel Naki justifie sa candidature
Par Charles Dimalty
Abel Naki est le président du parti politique Le Cri panafricain. Il se lance pour une deuxième fois dans la course aux législatives du 6 mars 2021. Cette fois-ci, loin de sa région natale à Guibéroua, mais à Attécoubé. Voici ses motivations. Entretien.
Comment va Abel Naki aujourd’hui ?
Je vais très bien par la grâce de notre Dieu tout puissant mais aussi parce que mon Parti le CRI Panafricain se porte très bien.
Pourquoi on ne vous entend plus sur le terrain de la mobilisation au niveau de la diaspora à Paris ?
Écoutez… Dire qu’on ne m’entend plus c’est un peu trop dire. Vous devez savoir que nous menons les activités en conformité avec l’actualité politique et en fonction des urgences et des combats à mener. Il fut une époque où il nous fallait être toujours là sur le terrain pour réclamer la libération du Président Laurent Gbagbo et exiger le retour à la normalité dans notre pays. Plusieurs années après, il y a eu des avancées, même si elles ne sont pas totales ces avancées. Aujourd’hui, nous sommes passés à une autre étape et nous sommes plus en Côte d’Ivoire qu’à Paris. Nous avons, avec le président Henri Konan Bédié, participé à la création à CDRP dont il est le président. Une plate-forme non idéologique pour lutter en faveur de conditions optimales d’élections crédibles et transparentes en Côte d’Ivoire.
Audace24
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