Gbagbo a demandé au gouvernement ivoirien de lui trouver une résidence d’ancien chef d’État où il pourrait vivre loin de Simone.
Virtuellement divorcés, Simone et Laurent Gbagbo se livrent une guerre sans merci sur les réseaux sociaux, par leurs partisans respectifs interposés. La vulgarité le dispute à la plus inimaginable obscénité. Il n’y a visiblement aucune limite à l’indécence verbale. Et ça vole très, très bas.
Pendant ce temps, ni Laurent Gbagbo, ni Simone ne s’exprime pour appeler à l’apaisement alors que ça brûle dans leur formation commune, et à grand feu. De deux choses l’une : soit ils sont les vrais instigateurs de ce spectacle qui donne à vomir ; soit ils redoutent eux-mêmes d’intervenir de peur de faire les frais de militants devenus tous fous. Tous, car dans un camp comme dans l’autre, le spectacle auquel on assiste illustre le comportement d’adultes qui n’ont reçu aucune éducation. Aucun propos n’est passez vulgaire. Nulle expression n’est assez déplacée. Pour ceux d’entre nous à qui on a inculqué les valeurs morales de base, le spectacle est dégoûtant, voire traumatisant.
Sur le plan conjugal, pendant que Simone Gbagbo déclare rénover la maison conjugale pour accueillir celui qui est encore officiellement son époux le jour où il rentrerait, Laurent Gbagbo a, selon mes sources à la primature, mandaté les dirigeants de son parti pour demander au gouvernement de lui faire bénéficier des privilèges réservés aux anciens présidents de la république, dont un logement aux frais de l’État, dans l’hypothèse de son retour en Côte d’Ivoire. « Laurent Gbagbo, selon un de mes informateurs au sein de son parti, ne passera pas une seule seconde dans la même maison que Simone. C’est une page qui, pour notre président, est définitivement tournée. Il vit une vraie idylle, dans laquelle il s’épanouie pleinement, avec Nadi Bamba », sa seconde épouse.
Selon certaines sources crédibles, nonobstant le coup de bluff du parti du criminel de guerre ivoirien qui, dans un communiqué, voudrait donner l’impression de s’impatienter de ce que des dispositions pour son retour ne soient pas prises par les autorités, Laurent Gbagbo lui-même ne semble pas presser de retourner dans son pays. L’ancien président ivoirien est, en effet, convaincu que son retour provoquerait une nouvelle scission au sein de sa formation, le parti implosant entre pro-Gbagbo et pro-Simone.
Saïd Penda Officiel
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