Le président Ouattara devrait former son prochain gouvernement après les élections législatives prévues le 6 mars de cette année.
Le chef de l’État aurait validé depuis sa seconde résidence située à Assinie, la liste des différents candidats du Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP) à cette élection, rapporte Jeune-Afrique.
Le président, qui aurait personnellement encouragé les ministres en fonction à se porter candidats, se séparera de ceux qui n’auraient pas pu se faire élire ou réélire à l’Assemblée nationale.
Certains ministre ont ainsi décidé de ne pas prendre de risques en renonçant à se présenter, comme Abdourahmane Cissé, le ministre du Pétrole et de l’Énergie, qui ne se présente pas pour la circonscription de Port-Bouët au sud d’Abidjan, ou il était attendu. Tout comme son homologue en charge de la Culture du riz, originaire d’Odienné.
Plusieurs options avec l’opposition
Certains partis d’opposition modérés, dont le Parti démocratique de Côte d’Ivoire d’Henri Konan Bédié ou du Front populaire ivoirien de Pascal Affi N’Guessan, pourraient éventuellement rejoindre le gouvernement.
Mais le président ne se décidera qu’après les législatives, à l’issue desquelles, la nouvelle carte des rapports politiques sera disponible. Avant qu’Affi N’Guessan ne boycotte l’élection présidentielle de 2020 avec la création création du conseil national de transition, Ouattara envisageait sérieusement de le faire entrer au gouvernement.
Mais selon plusieurs analystes les cartes d’Affi seraient depuis lors grillées et sa récente apparition à Accra aux cotées d’Adama Toungara aux obsèques de Jerry Rawlings n’y changerait rien.
La frange FPI de Laurent Gbagbo pourrait elle aussi bénéficier d’un ]ou deux] poste ministériel à condition que « l’entente » actuelle entre Gbagbo et Ouattara continue et que le FPI Gor fasse un bon score le 6 mars.
Convaincu que son parti le RHDP peut obtenir la majorité absolue à l’Assemblée nationale, le chef de l’État veut également parier sur les jeunes générations. Il veut exclure tous les ministres de plus de soixante ans, à l’exception des technocrates. Certains qui sont en fonction depuis son premier mandat présidentiel ne seront probablement pas reconduits.
Enfin, Ouattara envisage également de nommer, après les élections législatives, de nouveaux directeurs généraux dans des entreprises publiques.
Hervé Coulibaly
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