À la suite du Conseil de ministres (chaque quinzaine désormais) de ce mercredi, le Gouvernement a décidé́ de la construction de 11 ponts métalliques dans les localités d’Agboville, Kaniasso, Minignan, Issia, Daloa, Vavoua, Korhogo, San-Pédro, Kong et Danané.
Ces projet visent à favoriser l’accès des populations rurales aux infrastructures socio-économiques de base et à accroître leurs revenus à travers l’augmentation de leurs productions agricoles et la facilitation de l’évacuation des produits vers les centres de commercialisation ou d’exportation.
Ces ponts en grande partie préfabriqués et montés sur place, seraient plus économiques et plus rapides à construire, comparés aux ponts traditionnels en béton.
Avec Présidence de la République de Côte d’Ivoire
===== UNE DYNAMIQUE DE PROSPÉRITÉ CONTINUE =====
Ils ont fini par lâcher prise les pourfendeurs des progrès réalisés sous la gouvernance Ouattara.
Les braves populations, bénéficiaires des retombées des politiques publiques du Président ADO n’ont pas besoin de démonstrations mathématiques lourdes pour saisir toutes les opportunités à elles offertes par la réalisation de ces belles connectivités territoriales dans le pays profond.
Les esprits chagrins qui ne se sont jamais penchés sur une carte de hydrographique détaillée de notre pays au mieux savent l’existence des quatre grands fleuves le Cavally, le Sassandra, le Bandama et la Comoé. Ne leur parlez pas des dizaines de bassins et de nombreux sous bassins qui maillent le territoire national, et qui fondent sa belle richesse géographique mais aussi la complexité des enjeux de développement territorial.
Avec ces nouvelles étapes de la mutation économique que vit notre pays ce sont de nombreuses régions qui en vérité se réconcilient avec elles mêmes et avec les voisines !
Qu’il s’agisse du pari audacieux du nouveau siècle qu’est l’autonomisation des femmes ou l’entreprenariat des jeunes, les deux mamelles d’une politique de réduction de la pauvreté, il est impossible d’ouvrir des axes stratégiques de développement sans résoudre les difficultés de la mobilité rurale. La route reste le pilier principal du développement dans les pays émergents. Faute d’y réussir, on ouvre la porte à l’invasion des villes par des jeunes non qualifiés en favorisant une excroissance hideuse des cités. Or la richesse au moindre coût est au village !
Des députés, des maires, des cadres de toute obédience politique ont écrit des mémoranda, penser des livres blancs ou verts pour leur région. Rien n’y fit. La République était restée sourde à leurs doléances voire pleurs ..jusqu’à l’avènement de Ouattara à la tête de notre pays.
Les ponts métalliques dont il est question ici et le renforcement des voies pour y accéder, sont en soi des mini plans Marshall pour certaines contrées de notre pays. Qu’il soit métallique ou en béton précontraint, un pont est toujours une liberté acquise pour celui qui vit dans des régions régulièrement coupées du reste du pays à la moindre saison de pluies. Mieux il symbolise une richesse potentielle pour TOUS car chaque villageois ayant un champ derrière l’eau ou dont le marché pour ses produits s’y trouve, sait mieux que quiconque le prix de la traversée lors de la montée des eaux. Ces braves paysans ou les résidents de nos communes du pays profond n’ont donc pas besoin qu’on vienne leur expliquer les retombées économiques et sociales de telles œuvres. Leur TRANSITION SOCIALE est à ce prix. Pas ailleurs !
Au propre comme au figuré, on appelle l’homme par qui tant de grâces vous inondent, un NANKAMA.
MATIÈRE à réflexion pour les médisants !