Des réponses du renseignement français ? Pourquoi les pays francophones toujours visés par Al Qaida dans le golfe de Guinée ?

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Connectionivoirienne

La Côte d’Ivoire et le Bénin feraient face à des menaces jihadistes selon le renseignement français. Mais des pays comme le Ghana et le Sénégal en seraient épargnés. Le renseignement français qui fait cette révélation reprise en boucle par la presse hexagonale ne donne pas d’informations sur ce qui motive réellement Al Qaida dans le choix de ses cibles.

Pourquoi la Côte-d’Ivoire et le Bénin deux anciennes colonies françaises et non pas le Nigeria ou le Ghana ou encore le Liberia et la Sierra Leone ?

Pourquoi les anciennes colonies françaises sont-elles presque toujours visées dans le Golf de Guinée par les actions terroristes jihadistes, à part Boko Haram, qui sévit dans l’extrémité nord-est du Nigeria faisant frontière par hasard ici encore avec le Tchad, le Niger et le Cameroun, Centrafrique, tous des États francophones.

A qui qui profitent les actions d’Al Qaida dans le Golf de Guinée ?

Par Sylvie Kouamé

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Un soldat ivoirien à Grand-Bassam, le 13 mars 2016, jour de l'attaque. REUTERS/Joe Penney

«Projet d’expansion» d’al-Qaïda: la Côte d’Ivoire et le Bénin face à la menace jihadiste (RFI)

Al-Qaïda nourrit un « projet d’expansion » vers le golfe de Guinée, en particulier la Côte d’Ivoire et le Bénin, estime le patron du renseignement extérieur français, Bernard Emié. Que sait-on de la menace dans cette zone ?
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Selon le chef de la DGSE française, le projet d’expansion d’al-Qaïda vers le golfe de Guinée a émergé lors d’une réunion des plus hauts chefs terroristes locaux en février 2020, qui préparait des opérations de grande ampleur.

La présence de relais terroristes en Afrique de l’Ouest n’est pas nouvelle. Dans son audition devant la police malienne, le terroriste surnommé Ibrahim 10 évoque en 2016 ses repérages menés sur instruction même du chef jihadiste Mokhtar Belmokhtar. Il raconte avoir effectué un premier voyage dès 2012 en Côte d’Ivoire, et fait état d’autres déplacements notamment au Sénégal.

La Côte d’Ivoire apprend dans la douleur un jour de mars 2016 qu’elle est une cible des jihadistes. L’attaque de la cité balnéaire de Grand Bassam revendiquée par Aqmi fait une vingtaine de morts. En juin 2020, c’est un poste avancé à la frontière avec le Burkina, à Kafolo, qui est attaqué par des jihadistes liés à la katiba Macina, elle-même émanation d’al-Qaïda. Bilan 14 militaires tués.

En 2019, deux attaques contre des étrangers touchent les frontières Burkina-Togo et Burkina-Bénin. Des attentats révélateurs d’une volonté de frapper en dehors des fiefs sahéliens connus.

(…) La suite de cette alerte sur RFI.fr 

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