Présidence de la CAF
Après avoir été sanctionné par la chambre de jugement de la Commission d’éthique indépendante de la FIFA à l’interdiction d’exercer toute activité relative au football, et ce, pendant 5 ans, pour détournements de fonds, le président de la CAF, Ahmad Ahmad, avait été contraint d’abandonner son fauteuil. Ne l’ayant plus occupé depuis le mois de novembre 2020, le siège du Malgache, au Caire, la capitale de l’Egypte, avait pris la poussière.
Quelques heures après la levée provisoire de sa suspension par le Tribunal arbitral du sport (TAS), le tombeur d’Issa Hayatou a dépoussiéré son fauteuil avant de s’y asseoir de nouveau.
En effet, ce dernier a repris son poste de président de la Confédération africaine de football (CAF). Ce qui a conduit Constant Omari, qui a assurait son intérim, à se rendre à l’évidence de son retour, le dimanche 31 janvier 2021.
Deux mois et demi après avoir mis fin à son mandat de président par la FIFA, Ahmad Ahmad est de retour. Le dirigeant malgache avait reçu un premier avis favorable le vendredi 29 janvier dernier, quand le TAS avait mis en place une ‘’procédure accélérée ‘’ pour se pencher sur les accusations, dont il fait l’objet, et a suspendu provisoirement les sanctions prises par la FIFA.
Le dimanche 31 janvier, la Caf a officialisé la décision du TAS. Ahmad Ahmad peut, donc, mener campagne pour les prochaines élections à la présidence de la CAF, mais il retrouve également son fauteuil. Après son retour acté, le patron de la faîtière du ballon rond continental déchu par la FIFA et réhabilité par le TAS a confié : ‘’Je remercie chaleureusement Constant Omari d’avoir assuré la présidence ces dernières semaines. Il a notamment mis en œuvre avec brio l’organisation du CHAN 2020 au Cameroun. Je vais mener à son terme cette magnifique compétition, et permettre que le football, comme toujours, triomphe’’.
Pour rappel, l’Ivoirien Jacques Anouma, le Sud-Africain Patrice Motsepe, le Sénégalais Augustin Senghor et le Mauritanien Ahmed Yahya sont candidats pour les élections du 12 mars prochain, à Rabat, au Maroc. Des élections auxquelles Ahmad Ahmad, rétabli dans sa fonction de président, pourra peut-être prendre part. Le TAS doit examiner son cas le 2 mars et se prononcer avant le 12 mars. Affaire à suivre.
M. Gohourou
Commentaires Facebook