Jocelyne LIADE
Le directeur général de l’Autorité de régulation des télécommunications de Côte d’Ivoire (ARTCI), Bilé Diéméléou a affirmé jeudi à Abidjan que les cinq millions levés par le législateur, comme caution pour exercer dans la livraison postale « ne concernent pas » les livreurs « urbains », à l’issue d’un échange avec ces derniers.
« Les cinq millions levés par le législateur ne vous concernent pas », a assuré M. Diéméléou face aux livreurs « urbains » venus en nombre participer à cette rencontre.
Les activités de livraison urbaine étant menées par une certaine catégorie d’acteurs postaux tenus de payer une « contrepartie financière à la délivrance de l’autorisation de fourniture de services postaux », l’ARTCI les a invités à se rapprocher de ses services à l’effet d’examiner ensemble, les dispositions pratiques visant à les accompagner dans leurs activités », a expliqué le Directeur général.
Cependant, depuis quelques jours, certaines informations circulent sur les réseaux sociaux, imputant à l’ARTCI l’intention d’écarter les livreurs « urbains » à travers des barrières financières alors qu’il « n’en est rien », a-t-il poursuivi.
« L’ARTCI n’a pas l’intention de casser votre business. On veut simplement que vous vous fassiez connaitre à nos services pour que nous puissions vous encadrer », a insisté Diéméléou invitant les livreurs « urbains » à se « faire identifier. »
Tout en répondant aux préoccupations des livreurs « urbains », Bilé Diéméléou les a rassurés de la « disponibilité du régulateur à les accompagner dans le développement de leurs activités incontournables dans la vie de tous les jours. »
Depuis 2013, l’ARTCI s’est vue confier la régulation du secteur postal par le gouvernement ivoirien. Ce qui lui confère le pouvoir de veiller au respect des textes fixant le montant et les modalités de paiement et de recouvrement de la contrepartie financière à la délivrance de l’autorisation de fourniture de services postaux.
Alerte info/Connectionivoirienne.net
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