Ouvert le 21 décembre 2020 sur invitation du pouvoir, le 3e round du dialogue entre le pouvoir, ses alliés et son opposition s’est refermé ce 29 décembre en présence du premier ministre Hamed Bakayoko.
Une sorte de symphonie inachevée. En effet, les principaux partis de l’opposition, partie prenante à ce dialogue n’ont pas apposé leur signature au bas du rapport final pour des raisons qu’ils ont expliquées lors d’un point de presse en début de soirée au siège du Pdci à Cocody.
Niamkey Koffi du Pdci et Georges Armand Ouégnin de la plateforme Eds ont expliqué à la presse les raisons qui fondent cette position.
Pour eux, il n’est pas question d’échec puisque les discussions se sont déroulées dans une ambiance fraternelle et la méthodologie adoptée au cours des débats est celle convenue par tous.
Seulement, ils veulent que soient levées quelques ambiguïtés et veulent des explications sur certains points contenus dans le projet de rapport qui du reste, leur est parvenu au moment même de la fermeture des débats. Selon ces membres de l’opposition, ils n’ont pas pris le temps de disséquer de fond en comble le rapport servi. Ils ne sauraient dès lors signer un document dans lequel des choses sont à éclaircir.
Autre argument avancé, Niamkey Koffi et Ouegnin ont opposé au premier ministre le fait que, dans quelques jours, Henri Konan Bédié et Alassane Ouattara se rencontrent pour la deuxième fois après le rendez-vous de l’hôtel du Golf, début novembre 2020.
Il faut attendre selon eux, la fin de cette autre rencontre pour un accord global.
SD à Abidjan
sdebailly@yahoo.fr
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